jeudi 26 mars 2015

Bonnes adresses...

... en cas de malheur !

La céramique étant hélas une matière plutôt fragile, un accident peut très vite arriver, du minime éclat causé par un choc accidentel au drame que représente une chute et la casse en "mille morceaux" de l'objet tant aimé.

Heureusement, les céramiques ont leurs docteurs :-).

Les restaurateurs, car ce sont eux dont il s'agit, sont nombreux mais rares sont ceux qui maitrisent l'art de redonner vie aux céramiques 50/70, que les émaux unis et plutôt flashy effrayent.

De très nombreux lecteurs m'ayant demandé des adresses ces derniers temps, voici ceux que je fréquente, chacun ayant plus ou moins ses "spécialités" :

- Olivier OMNES et sa collègue Patricia DUPONT, à Paris

Atelier Art & Objet
4 rue Saulnier – 75009 PARIS
Téléphone/Télécopie : 33 (0)1 48 00 99 62
Portable Patricia Dupont : 33 (0)6 17 74 51 51 – Portable Olivier Omnès : 33 (0)6 62 00 41 71
Courriels : patricia.dupont@yahoo.comolivier.omnes@yahoo.fr

J'adore fréquenter Olivier car c'est un vrai amoureux de la céramique (il collectionne lui-même) et un fin connaisseur de sa technique, ce qui est loin d'être le cas de nombre de ses confrères, qui se contentent simplement de "cacher" et quelquefois avec n'importe quoi ! Côté qualité du boulot : rien à dire, c'est parfait. L'atelier est donc très sollicité, notamment par tout ce que Paris compte de pros, et il vous faudra donc faire preuve de beaucoup de patience...

- Line LISCHA, à Nice

L'amie Line étant "à côté", je la sollicite donc souvent.

- Magali ASQUIER, au Cannet

Un seul patient opéré pour l'instant mais qui se porte comme un charme, d'autant plus que le cas était sérieux ! Magali vivant dans le charmant vieux Cannet, lui rendre visite sera pour vous un vrai plaisir...

Promis Magali : je viendrai vous rendre une petite visite très bientôt ;-).

- et enfin Caroline GABRIEL, de l'atelier Hylé, à Paris, qui a débuté son activité il y a moins d'un an, après la meilleure formation possible (elle est diplomée de l'Institut National du Patrimoine, spécialité "céramique, verre et émaux").

Caroline est fort sympathique et travaille très bien. Elle est bien sûr moins surbookée qu'Olivier mais au rythme où affluent les demandes je lui prédis un très bel avenir !

Il y en a bien sûr d'autres et si vous êtes satisfait(e) de votre docteur, n'hésitez pas à me le faire savoir ; je complèterai la liste avec plaisir.

PS : un bon conseil : ne faites surtout pas comme moi lorsque j'ai commencé à collectionner et... bêtement banni toute pièce défectueuse ou restaurée. Attitude stupide du débutant qui a oublié que ces objets ont déjà bien vécu et forcément pu connaître, comme nous, quelques vicissitudes. Si le hasard de la vie vous donne l'occasion de faire un bout de chemin avec Julia ROBERTS, ferez-vous la fine... bouche :-) parce que la sienne est restaurée :-) ? Eh bien c'est pareil avec une belle céramique. Restaurée ou pas, on s'en contrefiche : c'est le plaisir visuel qu'elle vous procure qui compte avant tout, surtout si la restauration est l'oeuvre d'un véritable pro... et donc invisible !

mercredi 25 mars 2015

Vitamine C


Rien de tel qu'une bonne cure de vitamine C... HAMBOST :-) en ce début de printemps bien maussade, même sur la Côte d'Azur !

Merci à mon meilleur ami (le facteur :-), qui m'a apporté cette "bombe C" tout à l'heure au bureau.

Si elle vous semble être tout juste sortie du four, sachez qu'elle a été exécutée en 1959, le 1er avril 1959 très exactement, et que sa modernité actuelle ne résulte que du talent et de l'avant-gardisme de son auteur.

Forme originale et épurée + couleur portée à son paroxysme (celle de ma bouteille est quasiment fluorescente et ma photo ne lui rend vraiment pas justice) : deux des principales caractéristiques de la céramique 50.


PS : le crâne qui lui tient compagnie est une oeuvre de Marc ALBERGHINA, le papa de ma "langue" arrivée dimanche.

mardi 24 mars 2015

"Artigas, Chapallaz, de Montmollin - chantres des émaux"


Voyage au pays de l'émail et de ses subtilités au musée ARIANA de Genève.

L’envie de réunir trois maîtres du vase émaillé céramique, à savoir le Catalan Josep Llorens Artigas (1892-1980), le Suisse Édouard Chapallaz (né en 1921) et son contemporain Frère Daniel de Montmollin (né en Suisse en 1921, actif dans la communauté religieuse de Taizé en Bourgogne), est loin d’être fortuite. 

Les trois céramistes, si leurs parcours se sont parfois croisés, ont chacun suivi un cheminement tout personnel. Artigas mit ses vastes connaissances céramiques au service d’artistes comme Miró ou Dufy, tout en poursuivant une production de vases aux formes élancées et aux tonalités subtiles ; Chapallaz, fasciné par les couvertes aux appellations poétiques – sang de bœuf, bleu du ciel après la pluie – des porcelaines chinoises, n’eut de cesse d’en imiter le chatoiement et la profondeur ; de Montmollin, dont la vocation de potier s’enrichit d’une dimension spirituelle, développa une connaissance quasi-encyclopédique des émaux à base de cendre. 

Cependant, ces trois maîtres-potiers se rejoignent par leur goût de la forme tournée, simple, sublimée par la sensualité d’émaux mats, satinés, brillants, de couleur vive ou plus sourde, en aplat ou superposés, inspirés de l’Extrême-Orient ou de la minéralité de la terre qui les entoure. 

Les vases exposés proviennent, pour une large part, des collections du Musée Ariana, complétées pour l’occasion de prêts privés. Une exposition-délectation à savourer sans modération, avec les yeux naturellement ! 

(Communiqué du musée)

Merci à Alexis MOSTINI grand amateur de céramique 70/80 – pour l'info ;-).

Jusqu'au 31 mai prochain. Pour plus d'infos, c'est ICI ! Et n'oubliez pas de visionner les extraits de films présentés lors de l'expo...

dimanche 22 mars 2015

Bon appétit !


"Canis Lingua IV", oeuvre du céramiste vallaurien Marc ALBERGHINA vient tout juste d'arriver à la maison :-).


Livrée par Marc himself.


Je l'adore (la pièce... et Marc, l'un des très rares céramistes contemporains dont je suis attentivement le travail).


Une belle bête de 62 cm de diamètre et 39 cm de haut (cliquez sur les photos pour les agrandir).

Son travail sur la langue a fait l'objet d'une très belle expo à la galerie MADOURA, qui s'est achevée il y a peu et rencontré un franc succès.

Yves PELTIER, son directeur, en a admirablement bien parlé :

"Avec cette exposition, Marc Alberghina dépasse étonnamment la seule fascination que l’on éprouve spontanément pour l’étrange beauté formelle de cet organe à la fois si captivant et repoussant qu’est la langue. Une beauté qu’il a su orchestrer avec des œuvres surdimensionnées à l’aspect sculptural.

En donnant à voir un organe aussi signifiant, rarement montré dans l’art contrairement au sexe, Marc Alberghina pousse à son paroxysme ce goût pour la représentation du corps, sujet majeur pour les artistes.

Au travers de ces langues, il convoque un riche univers sémantique et une stupéfiante imagerie classique et contemporaine où se mêlent des références picturales et sculpturales claires. Pensons simplement à Jérôme Bosch (1453-1516) ou encore à Franz Xaver Messerschmidt (1736-1783), au portrait d’Albert Einstein tirant la langue de 1951, étonnante photographie d’Arthur Sasse ou encore à certaines pratiques du Body Art. On y retrouve aussi des références littéraires (la langue est un organe particulièrement actif dans l’œuvre du marquis de Sade (1740-1814) et de Georges Bataille (1897-1962) ou cinématographiques. Souvenons-nous, entre autres, du film "Le Satyricon" de Federico Fellini ou de "La grande bouffe" de Marco Ferreri.

L’art de Marc Alberghina est, ici, largement irrévérencieux voire subversif et pour le dire franchement jubilatoire. Il est ancré dans un art et une culture populaire qui n’ont de cesse de le questionner. Son travail se nourrit aux sources du "kitsch" vallaurien (l’usage qu’il fait d’émaux outranciers utilisés localement, à Vallauris, dans les années cinquante dit bien cette curiosité qu’il a pour la production et les pratiques céramique populaires de cette ville où il a choisi de vivre et de travailler).

Les propositions de Marc Alberghina, éloignées de tout académisme et d’une élégance rare, sont servies par une maîtrise des techniques céramiques remarquable. Ce sont des œuvres aux références souvent provocatrices et libertaires, un art qui a vocation à nous oxygéner un peu dans un monde où la langue devient, trop souvent, le véhicule d’une morale collective volontiers "petite bourgeoise" et dangereusement populiste. Une morale collective qui asphyxie, insidieusement, la beauté "aristocratique" de l’éthique individuelle".

vendredi 20 mars 2015

"Personnage" de Michel ANASSE

Michel ANASSE (né en 1935)
"Personnage" (1971)
H. 32 cm

Ce superbe petit fer soudé est un digne représentant de la série des "Caractères", emblématique du travail de l'artiste.


J'en rêvais depuis que l'ami Fred me l'avait montré, il y a quelques mois. Alors lorsqu'il me l'a proposé, du fait d'un recentrage de sa collection sur la céramique, je n'ai pas hésité le quart d'une seconde !

In situ, entre "Bling Lulu" et "Alien hurlant"

Il est signé "ANASSE" sur la terrasse.

Provenance : collection Frédéric BOURDIEC (Marseille).

Inv. PM MA 13 i

jeudi 19 mars 2015

Tapisseries en noir & blanc


Les occasions de voir de la tapisseries contemporaine de qualité étant hélas bien rares, ne manquez surtout pas ce rendez-vous !

Du 19 mars au 3 avril, à la galerie Sébastien MEUNIER, Paris (9e). 

mercredi 18 mars 2015

Porto, à nous deux !


"Moins une" aujourd'hui au bureau, siège officieux de la galerie PM.

La partante est cette grande soeur de miss Lucette, qui a plié bagages pour aller vivre au Portugal, dans une importante collection privée, où elle sera la première à dignement représenter le travail de Nicole et Michel ANASSE.

La céramique française s'exporte très bien ;-)...

mardi 17 mars 2015

Acquisitions récentes


Dès que j'ai trois sous en poche, j'en dépense quatre ! C'est la philosophie de la maison et ne saurais trop vous la conseiller, surtout depuis la disparition de l'ami Patrick...

Résultat de ma balade sur les hauteurs de Vallauris, samedi dernier : 4 ANASSE :-).

Outre "Bling Lulu", qui ouvre ce billet (ne trouvez-vous pas qu'elle ressemble à un ancien président de la République ?), un bronze récemment fondu qui trône sur un perchoir à son image (en ébène massif ;-), je suis redescendu avec :


- La grande soeur de cette dernière, en bronze également. Une "costaude" qui veille sur les assiettes de ma cuisine...


- Et deux autres adorables petites soeurs, en terre chamotté blanche cette fois-ci.


Sur le chemin du retour, j'ai attrapé à Nice ce superbe oiseau de Roger CAPRON : la fameuse "lampe paon" ; un modèle très rare, surtout en noir (merci Jérôme ;-).


Faute de place, j'ai déplumé l'oiseau, qui vit très bien en tant que "sculpture".


Dimanche après-midi, ça a vraiment chauffé sur le balcon. Les manantes exaspérées par la pluie et "Bling Lulu" qui jouait les stars cannoises sous les sunlights ont en effet entonné un "Ah ! ça ira, ça ira, ça ira..." bien révolutionnaire...


La pièce qui m'a fait le plus plaisir est arrivée ce matin : c'est ce superbe vase "boule" des ARGONAUTES, du nom de l'atelier fondé en 1953 par Isabelle FERLAY et Frédérique BOURDET à Vallauris. Un grès à décor abstrait des années 60 particulièrement réussi à mon goût. Aussi intéressant qu'un RUELLAND, bien plus rare et... 10 fois moins cher, pour l'instant du moins car cela ne durera pas. En attendant, merci au triumvirat JOUVE RUELLAND CHAMBOST :-), ou plutôt aux trop nombreux collègues qui ne jurent que par lui et passent ainsi à côté de vraies merveilles !

"- 110" la semaine dernière et déjà "+ 6". Si ça continue à ce rythme, le retour de Pierre-de-Bresse sera à coup sur folklorique. Bah, d'ici là de l'eau aura coulé sous les ponts et j'aurai bien trouvé une solution. Inutile de s'inquiéter outre mesure...

lundi 16 mars 2015

Patrick MIGNOT (1955-2015)


Le collectionneur et galeriste Patrick MIGNOT est décédé vendredi, à l'âge de 59 ans.

Une bien triste nouvelle, apprise hier après-midi.

Je l'ai vu pour la dernière fois il y a quelques semaines. Je terminais alors mon escapade parisienne et suis naturellement arrivé plutôt chargé à notre rendez-vous. "Déballez, Pascal, montrez-moi, montrez-moi...". Un vrai gamin ! De son côté, il avait apporté une très belle et grande bouteille blanche de l'atelier MADOURA que je devais examiner et peut-être lui acheter dans quelques mois. Si vous aviez vu la tête des clients du petit café qui nous accueillait ! Bref, c'était vraiment folklo. Ma "pathologie" l'amusait et lui rappelait ses débuts de collectionneur. Nous avions aussi abordé la brièveté de l'existence et la nécessité de s'amuser autant que faire se peut...

Je garderai de lui le souvenir d'un véritable amateur de céramique et d'un homme très gentil, curieux et extrêmement sensible, à tel point qu'il ne voulait plus revenir à Nice, ville où il a tant chiné et vécu de bons moments avec Pierre STAUDENMEYER, son ancien compagnon, et Jacques CHARBIT, l'un de ses meilleurs amis.

Les trois amis réunis doivent avoir bien des choses à se raconter, là-haut...

Une pensée pour son fils Samuel, sa famille et ses proches dans la peine.

Pour ceux qui voudraient lui rendre un dernier hommage, une cérémonie religieuse sera célébrée mercredi 18 mars à 15 h en l'église Saint-Pierre de Montrouge, dans le 14e arrondissement de Paris, son quartier, suivie de l'inhumation, à 16 h 15, au cimetière Montparnasse (secteur 13).  

Photo : Patrick ravi des formes du fauteuil UP5 de Gaetano PESCE, lors de l'exposition-hommage à Pierre STAUDENMEYER chez Sotheby's Paris, le 5 février 2014 (cliché pris par l'ami S. PARISI)

dimanche 15 mars 2015

Expos et salons de printemps


Il y en a tant en ce moment ! Je vous recommande :
 
- "Le Rouge est mis", à la galerie d'ALBIS

L'épopée du "rouge de cuivre" depuis sa découverte par les chinois sous la dynastie Ming jusqu'aux oeuvres contemporaines.

Un très intéressant programme de conférences accompagne l'exposition.

Du 10 mars au 16 avril, à l'atelier FRANCK-DELPIERRE, Paris (6e). 


- Jacques et Josette BARBIER et Jean MÉGARD, à la galerie ARTOCARPUS

Céramique mais aussi peinture et sculpture !

Du 7 mars au 6 avril, marché Paul BERT, à Saint-Ouen (allée 6, stand n° 81bis)

- John-Franklin KOENIG, à la galerie ARTEMPER

John-Franklin KOENIG (1924-2008) est un peintre américain né à Seattle. G.I. mobilisé en France, il fait parti de ces peintres américains venu à Paris après la guerre, où il s'installe en 1948. Peintre du paysagisme abstrait selon son ami Michel RAGON, il s'exprime à partir de techniques et matières diverses : la peinture, l'encre, l'estampe, la tapisserie ainsi que le collage dont il est l'un des maîtres dans les années 1950.

Du 26 mars au 3 mai, 11 rue BOULAR à Paris (14e).

- La 19e édition du PAD Paris

La Mecque des amateurs (relativement fortunés) d'Arts décoratifs et de Design...

"Le bon goût c'est aussi et surtout le mélange, l'éclectisme. C'est dans la confrontation des objets que se révèle le grand goût avec pour critère numéro un la beauté" (Patrick PERRIN, co-créateur du PAD en 1998, dans le n° 431 du Journal des Arts).

Avis aux ruellandophiles exclusifs :-) !

Du 26 au 29 mars, aux Tuileries, à Paris (1er). Pour info, j'irai m'y balader le samedi 28, dans l'après-midi, juste pour rêver ;-).

- La 17e d'Art Paris

Un salon que j'aime bien car réservé à l'art contemporain "classique"...

Du 26 au 29 mars, au Grand Palais, à Paris (8e). J'irai en principe y faire un tour le dimanche 29, dans l'après-midi.


- Et enfin la 25e édition du Salon du dessin

J'ai toujours eu un faible pour le dessin car c'est le "premier jet" de l'artiste...

Il me reste deux semaines pour tenter de gagner au loto et ainsi pouvoir m'offrir ce magnifique pastel de 1946 signé HARTUNG (42,5 x 28,7 cm) et présenté par la galerie APPLICAT-PRAZAN. Pour la petite histoire, l'oeuvre a servi à élaborer T 1946-16, une grande toile (146 x 97 cm) de 1946 conservée au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris ; c'est dire si elle est de qualité...

 Du 25 au 29 mars, au Palais Brognart, à Paris (2e). J'irai m'y balader le samedi 28, dans l'après-midi, ne serait-ce que pour admirer ce HARTUNG de folie !

jeudi 12 mars 2015

Les pékinois de Florence


Oui je sais, Salvatore, c'est peut-être une toile de XXX (censuré :-), mais elle m'a "tapé dans l'oeil" et me plaît beaucoup, même si sa facture post-impressionniste est bien éloignée de mon goût pictural habituel. C'est comme ça, cherche pas...

Mon RATY étant parti à Pierre-de-Bresse, j'ai "marié" son clou à cette grande toile (100 x 60 cm) achetée il y a plus d'un an, stockée chez son ancien propriétaire depuis (faute de place) et que j'ai récupérée tout à l'heure à Nice (merci Line ;-).

La veille de l'achat de ce tableau, j'avais dévoré Florence et Louise - Les Magnifiques de Jean CHALON, aux éditions du Rocher, un livre passionnant et que je vous recommande vivement, dans lequel l'auteur évoque les vies hors-normes de Florence JAY-GOULD et Louise de VILMORIN, deux femmes et collectionneuses comme on n'en fait plus.

Alors quand Line qui m'a présenté ce tableau sur lequel je m'étais arrêté m'a dit "Tu sais, il a appartenu à une grande collectionneuse..." et que j'ai découvert son nom, je me suis dit que c'était vraiment dingue et l'ai bien sûr aussitôt acheté.

Florence JAY-GOULD, car c'est d'elle dont il s'agit, adorait les pékinois, à tel point que dans les années soixante elle a demandé à son ami le peintre Yana RONDOLOTTO de "portraiturer" les trois petits monstres qui ne la quittaient jamais. Notre milliardaire a accroché la toile sur l'un des murs de sa célèbre villa monégasque "La Vigie" (à quelques encablures de Ceramic land ;-) et en a profité jusqu'à sa mort, en 1983. Le tableau sera vendu en 1984 lorsque ses héritiers décideront d'en disperser le fabuleux contenu...

Ils ont dû en voir du "beau monde" ces trois clebs !

Eh oui, j'aime les les objets qui ont une histoire à raconter et qui par la même occasion me permettent de rendre un petit hommage à ceux qui en ont pris soin avant nous, car n'oublions jamais que nous ne sommes qu'un petit maillon dans leur très longue vie et que c'est grâce à ces passionnés que nous en jouissons à notre tour.

Tiens, demain j'essaierai d'appeler Yana. Il a 87 ans mais je suis sûr qu'il aura plein de choses intéressantes à me raconter...

Vendredi 13 mars, vers... 13 h :-)


Voici mes trois nouveaux amis ce matin, avec une meilleure lumière.

Je me suis trompé de villa "La Vigie" :-(.

Celle de Florence GOULD est à Juan-les-Pins, voisine de l'hôtel Provencal construit par son mari. La villa mitoyenne était à la famille du Shah d'Iran. A sa mort, c'est sa secrétaire qui en a eu l'usufruit jusqu'à son décès (merci à JPS pour l'info ;-).

Je viens de discuter avec Yana, en pleine forme et très étonné de mon appel, qui lui a fait beaucoup plaisir car il se rappelle très bien de son tableau, peint chez Florence GOULD à Juan-les-Pins au début des années 60. Les bestioles, dont l'une s'appelait Charmeur, ont posé sur l'un des tapis (persans, ben oui, on est pas chez n'importe qui :-) de la dame.

Des chouettes, des coqs, et maintenant des chiens aux faux airs de chouettes (serait-ce cela qui m'a inconsciemment influencé ?), la maison devient une vraie ménagerie...

Bon week-end !

mardi 10 mars 2015

De l'utilité du "stock"...


J'ai "marié" très facilement 4 clous ce matin en puisant dans mes placards :-).

- Dans l'entrée, ce grand "Soleil" des Cyclades remplace mon plat mural de VALENTIN.


- Dans la cuisine, une planète "Masque" de CONDOM et son satellite bijou de FIDLER ont pris la place de mon bas-relief de DERVAL et de mon masque du même FIDLER.


- Et à côté de la cuisinière, un autre plat de BRANDY remplace celui qui est parti.

Le "déménagement" ne sera bientôt plus qu'une histoire ancienne...

lundi 9 mars 2015

P'tits clous cherchent copines


S'il n'y avait pas une quinzaine de clous plantés ça et là, nul ne pourrait suspecter que la maison a perdu 1/4 de ses habitants ce week-end. C'est dire s'ils étaient "tassés" !

Le but du jeu dans les prochain jours est de masquer ces traces disgracieuses.

Le clou orphelin de son beau miroir des ARGONAUTES n'a pas perdu au change car il a accueilli tout à l'heure ce superbe crucifix du grand JOUVE, arrivé ce matin.

J'en avais déjà un, mais pour la grenouille de céramique que je suis ce n'est pas grave, d'autant plus que l'autre est en terre rouge et le petit nouveau en terre blanche.

Bon, c'est pas tout, ça : j'ai encore nombre de clous à marier, et c'est pas gagné...

samedi 7 mars 2015

Ouf !

L'équipe de choc : Pascal et Magali, de l'écomusée,
et l'ami Salvatore, venu nous prêter main forte !

Ça y est, elles sont parties !

"Elles", ce sont "Dark Lulu" et 109 copines, qui ont quitté la maison vers 15 h et voguent en ce moment vers Pierre-de-Bresse où elles devraient arriver vers 23 h.

Je suis vraiment KO et encore un peu sous l'effet du stress (trois beignets et un brownie engloutis en guise de dîner) mais ça va : tout s'est très bien passé (pas de casse ni de frayeur) et dans une totale bonne humeur.

A première vue, la "saignée" n'est pas très visible, sauf peut-être au niveau mural, mais je pense que je m'en rendrai mieux compte demain matin au réveil...

A demain pour un petit résumé photographique de ce "déménagement" !

Dimanche 8 mars 1015, vers 18 h

- 110 ? Franchement, je me demande bien où elles étaient, car après un bon ménage (que de poussière évacuée...) et une "redisposition" de quelques pièces, c'est presque "comme avant" :-). C'est vraiment dingue !!! Pour le gain de place espéré, c'est donc raté !


- M. ZOBEL en train de bronzer sur le balcon, vendredi après-midi. Plutôt cool, lui, contrairement à moi, qui attendait fébrilement Magali et Pascal...


- "Big fish" était remonté de la cave pour y être emballé. Il y est hélas retourné car il ne figurait plus sur la liste des pièces retenues pour l'expo. La bestiole aurait fait exploser le budget assurance. Roberti et mes deux "galets" de JOUVE ont également été recalés en dernière minute pour le même motif. Dommage !


- Big JOULIA est quant à elle bien partie. Je vais enfin pouvoir cuisiner :-)...


- On fait la queue devant le poste d'emballage. Attention mesdemoiselles, seules sont autorisées à être emballées celles qui figurent sur la liste officielle. Miss MADOURA verte, DERVAL bleue et M. Bélier de POUCHAIN vous restez à Ceramic land !


- Et nous, on part ? On reste ? Du calme ! Pas de panique, on vous appellera...


- Le poste d'emballage. Aux commandes : Magali, Pascal et moi vendredi, Magali et moi samedi, Pascal ayant rejoint Salvatore à la mise en caisses (dans la cuisine) et au transport de ces dernières au camion, de loin la tâche la plus fatigante !


- Vendredi en fin de soirée : plus de place sur le balcon, lieu de stockage bienvenu !


- Après un très sympathique dîner dans un restau du quartier, je raccompagne Magali et Pascal à leur impressionnant camion (ils iront dormir à Menton) et mesure la tâche qu'il nous faudra accomplir le lendemain car l'engin est à plusieurs centaines de mètres de la maison et les escaliers très nombreux...


- Samedi matin, vers 7 h. Et moi, je pars ? Eh oui Boulette, tu fais partie des 6 chouettes de Nicole et Michel ANASSE sélectionnées !


- Quelques instants avant le décollage de ma soucoupe de MOHY.


- Les paquets s'accumulent, le transport des caisses étant logiquement plus lent...


- A 15 h 30, tout est terminé. Roberti attend de regagner son piédestal car nous avons dû le déplacer pour accéder au RATY mural. Les 8 chouettes qui créchaient entre ses pattes ont rejoint leurs copines sur le balcon, qui en compte à présent 16 !


- Fatigués ? Mais non ! La preuve : Pascal et Magali feront 7 bonnes heures de route et déballeront toutes les caisses à leur arrivée au château. Quant à moi, j'irai faire le tour des galeries niçoises, "comme d'hab".


- Ce matin, branle-bas de combat : ménage bien sûr et opération "bouchage de trous", très facile compte-tenu de l'espace réduit entre mes pensionnaires et de ce qu'il y a dans mes placards. Les chouettes se sont toutes regroupées sur une étagère et profitent des premiers rayons du soleil. Un comptage rapide aboutit à environ 350 pièces.


- "Ah, un peu d'air !", semble se dire ce beau DEBLANDER...


- Bon voyage, MASSON bilobé !


- Exit les RUELLAND, place aux JOUVE des placards.


- On veut rentrer, on veut rentrer ! Eh ben non, pour l'instant vous laissez Roberti tranquille car il est furax de ne pas être parti. Demain, s'il s'est calmé...

jeudi 5 mars 2015

Qui va à la chasse...


"Bon, il dégage l'gros RATY ?" semble se dire mon "Soleil" des Cyclades arrivé hier soir et qui recherche désespérément un pan de mur libre :-).

Oui, ne t'inquiète pas, il s'en va bientôt "le gros RATY", patience...

Mais attention, la place n'est que temporaire : il reviendra à la fin de l'année !


En attendant, tout roi Soleil qu'il est, il dormira sur le balcon, parce qu'avec le b... qui règne en ce moment à Ceramic land (le déménagement pour Pierre-de-Bresse débutera demain après-midi), c'est vraiment la seule solution. Il aura RDV avec la lune, qui est pleine ce soir, sous l'oeil amusé des chouettes...

Croisez les doigts pour nous, SVP ;-).

mercredi 4 mars 2015

Guidette CARBONELL à l'honneur chez MERCIER & Associés


Chouette :-) !

Une exposition à surtout pas manquer tant l'univers de l'artiste est original et poétique et ses oeuvres bien rares sur le marché...