vendredi 23 mai 2014

Retour chez Hans

La piscine d'Hans et Anna-Eva, coeur de la maison

S'il y a bien un endroit de la Côte d'Azur qui me fait rêver et où je reviens toujours avec plaisir, c'est à coup sûr "Le Champ des Oliviers", la villa d'Hans HARTUNG et d'Anna Eva BERGMAN, son épouse, aujourd'hui siège de la fondation qui porte leurs noms.

Une piscine d'un bleu, mais d'un bleu...

J'y suis retourné cet après-midi en compagnie d'un couple d'amis fréjusiens, Annette et Serge, et le moins que l'on puisse dire c'est que la météo nous a vraiment gâtés, comme vous pourrez le constater sur ce photoreportage quasi estival (rien à voir avec hier) :


- Je sais, je m'éloigne bien de la céramique, mais pas de panique : il y en aura quand même une aujourd'hui, récupérée ce matin à la Poste et déballée dans le tortillard me menant à Antibes. Une superbe et rare petite bouteille en grès émaillée au rouge de cuivre signée Robert DEBLANDER (merci Emmanuel ;-).


- La même, tout à l'heure et qui a aussitôt trouvé sa place à côté de deux grandes soeurs, respectivement en grès porcelainique (la mauve) et en porcelaine (la bleue). Et la grande bouteille rose, me demanderez-vous ? C'est une porcelaine d'Alexis KOSTANDA, peu commune, notamment par sa couleur.


- Retour à Antibes, chez HH et AEB (les deux artistes monogrammaient ainsi leur travail). C'est dans les années 60 que le couple de peintres décide de quitter Paris. Il fait l’acquisition d’une oliveraie de deux hectares sur les hauteurs d’Antibes et y établit, selon les plans d'HARTUNG lui-même, leur maison et leurs ateliers respectifs, en contrebas (les travaux, laborieux compte tenu des exigences d'HH, ne s'achevèrent qu'en 1973). Ce lieu où ils ont vécu et travaillé jusqu’au terme de leur existence (1987 pour AEB et 1989 pour HH) est aujourd’hui une fondation ouverte au public (le vendredi après-midi), conservant des fonds d’oeuvres et d’archives exceptionnels, véritable mine pour les chercheurs et matière à de nombreuses expositions.


- Annette et Serge. Annette est une chineuse folle (son grand plaisir est de se lever aux aurores le week-end afin de partir chasser céramiques et autres beaux objets décoratifs des années 50/70, au grand dam de Serge, son mari et restaurateur). Elle a un site internet où elle propose régulièrement ses trouvailles. C'est ici.


- La magnifique oliveraie, en contrebas de la maison. On y chemine en se rendant aux ateliers. Elle était exploitée du vivant des deux artistes. La production, étiquetée "Huile d'olive HH + AEB", était offerte aux amis du couple...


- La maison vue des ateliers.


- L'atelier d'AEB. Architecture moderniste méditérranéenne. On ne peut plus épurée et chicissime, n'est-ce pas ? HH avait pour ami Robert VECCHIONE, cofondateur de Meubles TV (éditeur des meilleurs jeunes designers des années 50 : Alain RICHARD, Janine ABRAHAM, André MONPOIX, etc.), qui l'a sans doute aidé et conseillé pour l'aménagement de son appartement parisien de la rue Gauguet et peut-être pour Antibes. Il faudra que je revienne la visiter la villa ;-).


- Pour ce qu'il y a derrière la porte, vous devrez hélas attendre lundi soir, week-end à PM oblige :-).

***


Lundi 26 mai, vers 23 h. Fin de week-end dans la capitale, histoire, notamment, de convoyer des achats récents, trop fragiles pour voyager par la Poste. Mais qu'avait donc "le roumain" dans ses nombreux bagages (ici dans le train de nuit, au départ de la gare d'Austerlitz) ? Réponse :


- Un énorme (54 cm) et splendide vase-bouteille signé MADOURA, ici en transit du côté de Drouot, chez mes amis Christian et Eugénie, marchands de timbres.


- Le même à la maison, ce matin, avec deux copines, sous l'oeil admiratif de Madame et Monsieur POUCHAIN. Cocorico ! Rien à voir, bien sûr, avec la malheureuse victoire électorale de l'obscurantisme hier soir...


- En n° 2, un superbe vase en porcelaine de Robert DEBLANDER, ici dans ma chambre d'hôtel, samedi soir. Je n'avais pu l'acquérir lors de la vente TAJAN du 4 mars dernier, où il n'avait pas trouvé preneur, très curieusement, contrairement à d'autres pièces de bien moindre qualité. L'ayant recroisé il y a une dizaine de jours, je ne l'ai cette fois-ci pas laisser s'échapper. Et j'ai bien fait car il est vraiment magnifique. Certains objets nous sont prédestinés ; j'en suis convaincu...


- Ces deux là sont malheureusement restés à Paris car trop volumineux. Je n'avais pas de VALENTIN dignes de ce nom. Plus maintenant :-). Le vase ne m'était pas inconnu : il a appartenu à François CORNETTE DE SAINT CYR, grand collectionneur, qui l'avait acquis auprès de la galerie Artrium (Thomas FRITSCH). Beau pedigrée donc.


J'ai aussi ramené un grand dessin de BORDERIE, deux ANASSE (dont un grand et beau vase bleu, ci-dessus, qui a aussitôt trouvé sa place au bureau, avec d'autres céramiques du couple), un VAROQUEAUX, deux superbes BADIÉ et un très curieux petit vase zoomorphe d'un très beau bleu nuancé :


C'est l'oeuvre d'une artiste peintre assez douée qui s'est essayée à la céramique dans les années 50 : Yvonne LATIL. J'avais oublié d'enchérir sur ce sympathique petit objet et ai eu le plaisir de le découvrir dans mes paquets, glissé là en cadeau. Merci Alexis ;-). Eh oui, encore une fois, certains objets sont faits pour faire un bout ce chemin avec nous.

Quel plaisir de s'échapper le temps d'un week-end, de voir de belles choses, en acquérir ou rêver devant elles, flâner dans de beaux endroits, rencontrer des passionnés (mille mercis à Eugénie, Christian, Yannick, Cédric, Jean-Thomas, Manon, Thomas, Aurélien, Jean-Christophe, Éric, Alexis, Maxime, Stéphane, Xavier, Chrystyna, Natacha, Cat et enfin Clément, en espérant n'oublier personne). Une vraie "bouffée d'oxygène" !

 ***

Mardi 27 mai, vers minuit. Je rentre tout juste de Nice où je suis allé voir "Grace de Monaco", le nouveau biopic d'Olivier DAHAN, "interdit" à Monaco (on se demande bien pourquoi car il est tout sauf sulfureux) et qui a un rapport avec ce billet car certaines scènes ont été tournées... à la Fondation HARTUNG BERGMAN, notamment derrière la porte que je vous montrais vendredi et qui abrite l'atelier d'AEV ! Si je suis allé voir ce film c'est parce que le sujet m'intéresse (difficile d'y rester insensible quand on habite à côté de Monaco) mais surtout parce que j'ai prêté quelques céramiques pour une scène tournée... à la Fondation ! Je pensais avoir le plaisir d'y voir l'un de mes deux grands plats du couple ORLANDO. Raté : trop "présent", l'animal (visible ici). On lui a préféré un second couteau : un petit plat de Jacques POUCHAIN, période "Commanderie" de Poët-Laval (joli, quand même), derrière Nicole KIDMAN - Grace KELLY :


Désolé pour la qualité de la photo mais j'ai fait ce que j'ai pu. Il y a un autre plat devant le POUCHAIN mais je ne me rappelle hélas plus lequel. Si vous allez voir le film, ouvrez l'oeil ;-). Peut-être ai-je manqué mon bel ORLANDO, mais ça m'étonnerait !

L'une de mes céramiques dans l'un de mes endroits préférés. Quel beau rendez-vous n'est-ce pas ? Lucette est jalouse de ce POUCHAIN qui a eu ses quelques minutes de gloire. Gageons que ses copines céramiques ne manqueront pas de lui demander quelques "secrets de tournage" cette nuit !


Le Rocher de Monaco et le palais princier, tout à l'heure. C'est le seul endroit, féerique la nuit, qui devrait échapper au bétonnage affairiste de la principauté. Un pays qui n'est hélas plus que l'ombre de ce qu'il était à l'époque de Grace et Rainier...

Suite de ce billet s'égarant un peu demain soir. Vous saurez enfin ce qui se cache derrière la porte :-).

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Mercredi 28 mai, vers minuit.

Avant de poursuivre ce billet, je me permets de vous conseiller d'écouter l'émission "La tête au carré" diffusée aujourd'hui sur France Inter et dont le sujet est le cerveau du collectionneur (c'est ici). La discussion entre les intervenants est vraiment passionnante et réjouissante car elle remet les pendules à l'heure. Eh oui, les malades ne sont pas les collectionneurs mais les autres, ceux qui se limitent au métro-boulot-dodo, et Dieu sait s'ils sont nombreux. Collectionner est excellent pour la santé, croyez moi (je suis bien placé pour le savoir)...

Bon, revenons à nos moutons !

Derrière la porte en question, il y a donc l'atelier d'Anna-Eva BERGMAN, donnant sur le champ d'oliviers via une fantastique baie vitrée, si impressionnante qu'on se croirait avoir pénétré dans une salle de cinéma :


L'oeuvre de maturité d'AEB, hélas méconnu, est abstrait, faisant appel à des formes simples, souvent minérales, et aux légendes de son pays, la Norvège. Le travail sur la matière, à l'aide de feuilles d'or et d'argent, est également très intéressant.

"Elle réalise une œuvre où les espaces imaginaires, glacés, visions d'icebergs et de fjords, sont transcrits à partir de volumes aux arêtes découpées, avec une palette sombre ou claire, dont elle broie les couleurs, les oxydes (...). Une peinture pure, décantée dont le minimalisme invite à la méditation" (Lydia HARAMBOURG, 2011).

Longtemps éclipsé par le travail de son célèbre mari, il est en pleine redécouverte et ce n'est que justice. Je rêve d'un (petit) AEB depuis bien longtemps...

L'accrochage actuel est particulièrement intéressant car composé d'oeuvres choisies par HH et marquées au verso "HH" par ce dernier. Les deux artistes avaient en effet pour habitude de se retrouver à la fin de leurs journées de travail et d'examiner leurs travaux respectifs. AEB marquait les oeuvres d'HH qu'elle préférait et HH en faisait de même.

Quelques exemples :


- Une grande huile sur toile.



- Deux techniques mixtes sur carton. Deux HH de AEB. Regards croisés...


“La ligne est le squelette indispensable de la peinture. Mais pourquoi, faut-il donc que la ligne soit utilisée à dessiner des contours ? Le rythme n’est-il pas beaucoup plus important ? Le contour n’existe pas, il n’existe que le passage à autre chose – de la lumière à l’obscurité – de la couleur à la couleur. Le contour est une limitation et une peinture est un monde en soi sans autre limite que l’extérieur de son cadre" (AEB).

L'atelier d'Hans HARTUNG est juste à côté de celui de son épouse et bien plus spacieux, l'artiste n'hésitant plus, à partir du moment où il prend possession du "Champ des Oliviers", nom de sa villa, à travailler sur des formats de plus en plus imposants.


Là aussi, une impressionnante baie vitrée et un moment magique...


En ombres chinoises, la panoplie d'outils de l'artiste, spécialement fabriqués pour lui, selon ses instructions. HH disait "Ce que j'aime, c'est agir sur la toile".

Et il aimait visiblement ça, l'artiste, pulvérisant, griffant, aspergeant, créant ainsi de véritables "paysages" où l'on se promène avec plaisir, fasciné par l'élégance du geste lyrique, les couleurs et la matière :


- Un grande toile du début des années 80, mesurant plus de deux mètres de long.


- Même période pour cette autre toile, de dimensions voisines.


- On se croirait vraiment au coeur de la Voie lactée...


- Une autre toile, toujours de la même époque, mais plus gestuelle.

NB : ces HH font partie de ceux choisis par AEB ! 


- L'une des dernières toiles d'HH, exécutée en 1989, par pulvérisation, alors qu'il était fortement diminué par les séquelles d'un AVC et que ses jours étaient malheureusement comptés. Une énergie incroyable se dégage de cette série de toiles, longtemps décriée et aujourd'hui redécouverte et admirée ! Personnellement, j'adore ;-).

A suivre...

Bis !


Michel ANASSE nous convie à découvrir son travail de la saison 2013-2014.

Ayant gardé un excellent souvenir du premier Retour à la terre, je vais essayer de remettre ça et vous en ferai bien sur un petit compte rendu photographique.

L'expo dure un mois et vous avez jusqu'au 25 juin pour partir en expédition :-).

Eh oui, Barcelonnette c'est "au bout du monde"...

D'où le "essayer" !

Lundi 26 mai 2014

Mauvaise nouvelle : Sylvestre ANASSE m'informe que le travail récent de son père ayant été détruit ou endommagé lors du séisme du 7 avril dernier (zut, zut, zut !), l'exposition se limitera aux travaux de la saison 2012-2013, déjà présentés l'an dernier à la même époque. Si vous avez manqué cette expo, ce "bis" vous concerne donc ;-).

jeudi 22 mai 2014

Saturation provisoire


C'était hier soir, après la livraison de quelques-unes de mes acquisitions effectuées ces derniers mois : deux 2 Potiers, un jeu de trois tables gigognes d'olivier PETTIT, un pied de lampe de Guy-Roland MARCY, deux vases d'Alexis KOSTANDA, une grande table basse de Jacques LIGNIER et, enfin, deux grands dessins (un BORSI et un RATY).

Impossible de mettre un pied devant l'autre dans cette cuisine-bureau-chambre, à tel point que j'ai failli dormir dans ma salle de bains :-).

Depuis, tout est heureusement rangé. J'en ai profité pour faire "tourner" certaines pièces et malgré leur nombre la circulation entre les divers îlots est assez facile, n'en déplaise à ma très chère mère, qui ne me rend plus visite depuis bien longtemps, craignant de manquer d'air. Mais non, mais non, maman, c'est pas encombré...


Le premier 2 Potiers est un bien beau phare.


Quant au second, un chaudron cache-pot, il est squatté par une orchidée, en attendant un beau Philodendron, la plante verte "50" par excellence.

Comme dit le proverbe, "plus on est de céramiques, plus on rit" :-).

PS : désolé pour les couleurs nordiques, il n'a pas fait beau aujourd'hui.

lundi 19 mai 2014

Première expo (suite et fin)

L'oeuvre et son créateur : Frédéric BOURDIEC

Comme promis, voici quelques photos de l'expo marseillaise de l'ami Fred :


- Lampe à poser, I (émail bleu délavé à l'extérieur, jaune à l'intérieur).


- Lampe à poser, II (émail blanc brillant).


- Lampe à poser III (émail blanc satiné). Hommage à André Aleth MASSON ;-).


- Applique murale (émail blanc satiné). Superbe !

Frédéric n'ayant découvert le travail de la terre qu'il y a peu (moins d'un an), je trouve qu'il s'en est plutôt bien tiré. Il ne lui reste plus qu'à perfectionner sa technique et à se dégager de certaines influences, tout à fait normales pour un débutant...

Les prix s'échelonnent entre 200 et 500 € et sont particulièrement avantageux compte tenu de la qualité des oeuvres et du temps passé, le montage à la plaque étant long et particulièrement fastidieux.

N'hésitez pas aller faire un tour sur son site pour en savoir plus.

***

J'ai profité de l'expo de Frédéric pour flâner auparavant dans les rues de ma bonne ville de Marseille et rendre visite à un autre ami : Georges BRIATA, artiste peintre.

Balade en quelques photos :


- Les fameux escaliers de la gare Saint-Charles et, au loin, la "Bonne Mère". Ils sont incontournables lorsqu'on arrive à Marseille en train et vous mèneront jusqu'au Vieux Port en un petit quart d'heure, via le boulevard d'Athènes et la mythique Canebière.


- Lorsque vous serez sur la Canabière et à la hauteur du cours Belsunce, faites un petit détour et empruntez-le pour admirer l'entrée de l'Alcazar, ancienne salle de spectacles qui vit les débuts d'Yves MONTAND et Tino ROSSI, entre autres. Le lieu a hélas été détruit et est devenu une bibliothèque. Ça aurait pu être pire !


- La Chambre de Commerce, tout en bas de la Canebière, à quelques mètres du Vieux Port. Depuis que les trop nombreux "croisiéristes" (à ce propos, comment peut-on aimer s'entasser dans des bateaux d'une laideur rare et régis par des esclavagistes ?) ont envahi la ville, je ne la reconnais plus, polluée par les stands de marchands du temple que sont ces vendeurs de savonnettes, lavande, etc. C'est bien dommage...


- Le Vieux port et sa nouvelle attraction : la superbe "ombrière" de Jean NOUVEL.


- A quelques pas de là, le cours d'ESTIENNE-D'ORVES, au coeur du quartier des Arceneaux. Aujourd'hui c'est une place touristique majeure de Marseille avec, au n° 25, une très belle librairie-galerie-restaurant : "Les Arcenaulx". Vous y trouverez de très nombreux bars et restaurants ainsi que quelques galeries d'art.


- Non, ce n'est pas la galerie d'un lointain cousin :-), d'autant plus que Mickael est plutôt bling côté peinture...


- C'est également au 25 que l'ami Georges travaille. Son grand atelier est au second étage et j'ai été invité à y accéder par ce beau matou.


- Les boites à lettres du 25 sont très photographiées, ce qui n'est plus le cas de l'intérieur de l'immeuble, récemment mis aux normes (!) et qui a perdu tout son charme d'antan.



- Il maestro est toujours inspiré par la Polynésie et a tout comme moi hâte de découvrir les Marquises cet été :-). Grosse expo prévue au mois d'octobre si tout va bien, avec une bonne quarantaine de toiles.


- Georges à côté d'un New York de 67, "grand frère" (c'est un 80 figure : 146 x 114 cm) du mien, qu'il a été ravi de revoir 46 ans après sa naissance (tiens donc, c'est mon âge ;-), au retour d'un voyage qui l'a marqué et sera un vrai "déclic" dans son travail. Les toiles de cette période sont magnifiques et je suis vraiment ravi d'en avoir déniché une, et l'une des plus belles qui plus est :-).


- "Mon New York", de 68, pour ceux qui auraient manqué l'épisode précédent. Mille fois plus beau en vrai, tout comme celui de 67. Pas facile à photographier, un tableau...


- Un New York de 1973, plus architecturé.


- Et un autre de 2010, à la limite de l'abstraction.

Fred nous a rejoints après le déjeuner (une bonne bouillabaisse à "L'Annexe", l'une des cantines de Georges :-) puis m'a fait les honneurs de son expo.

J'ai craqué pour le miroir illustrant ce billet ;-).


Au retour, petit stop à Antibes, chez l'un de mes amis dealers afin de récupérer un second pied de lampe de Roland BRICE (à droite), histoire de "faire une paire" et terminer ainsi la journée en beauté !