Escapade parisienne (suite)

Petit apparté sur la vente PIASA qui s'est achevée tout à l'heure

Bilan pour moi : un seul lot, le n° 29, un superbe "1040" de CHAMBOST noir et violet, une combinaison de couleurs rarissime loupée il y a quelques mois (à cause d'un mail passé dans les "indésirables", grrr...) au profit du "collègue" Raf et que je retrouve avec plaisir. Quand je vous disais que certains objets nous sont destinés ! Par contre, je n'ai hélas pu lutter pour le lot n° 104, un masque africain de CAPRON, exceptionnel de réalisme. Estimé 1.500 à 2.000 €, il a fait 4.800 € sans les frais ! Il était vraiment magnifique :-(.

Résumé de la vente : pas mal du tout, avec fort peu d'invendus. J'aurai bien sûr l'occasion d'y revenir.

Heureusement, j'étais très zen au téléphone car complètement déstressé par l'utilisation rigolote de mon "galet" pour décoller des timbres cet après-midi au bureau. Chicissime, n'est-ce pas ? Ben oui, on est à Monaco, voyons ! On ne décolle pas les timbres dans un vulgaire verre d'eau :-).

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Revenons à nos moutons ! Après PIASA, direction rue de Lille - que de belles choses dans le coin... - avec Daniel (le DA des DALO) et la sculptrice Agnès SÉBYLEAU, à qui j'avais donné rendez-vous chez PIASA (la céramique est l'une des ses nombreuses passions) et qui m'a apporté son n° 77 :

Un nouveau copain !

Agnès et Daniel

Daniel nous a fait les honneurs de la très belle exposition que la ravissante et fort sympathique Sandy TOUPENET consacre aux DALO. C'est gai, coloré, très bien exécuté et varié. Bref, vraiment tout pour plaire ! Attention, plus que quelques jours pour aller vous balader rue de Lille. Pour en savoir plus, cliquez ici.

L'après-midi s'est achevée dans le Saint des saints : juste à côté, au 6 rue de Seine, l'antre de Thomas FRITSCH et véritable caverne d'Ali Baba pour tout amateur de céramique 50 digne de ce nom. N'hésitez pas à pousser la porte car c'est toujours un véritable plaisir que de discuter avec le maître des lieux, véritable passionné. Les DALO et mon ami Cédric, de la galerie RIVIERA, m'ont en extirpé avec difficulté, histoire de terminer la journée autour d'un verre de l'amitié.

Avant de regagner mon hôtel, j'ai fait un peu de lèche-vitrine nocturne dans le quartier et serais bien rentré avec :

- Ce bel HARTUNG (dernière période), vu galerie RATTON.

- Ce petit mais très vif ESTEVE, vu galerie APPLICAT-PRAZAN (l'équivalent de la galerie de l'ami Thomas pour la peinture de la seconde Ecole de Paris).

- Cette impressionnante table "forme libre" de Charlotte PERRIAND, vue galerie Downtown. Pas mal pour caser quelques céramiques...

-  Cet autre HARTUNG, plus typique et "atomique", vu galerie Pascal LANSBERG, réputée pour la qualité de ses tableaux.

- Il faisait face à ce somptueux DUBUFFET abstrait, appartenant à sa série des "Mires", la dernière de sa longue carrière et celle que je préfère.

- Et enfin un miroir de Line VAUTRIN pour la route. La galerie Jean-David BOTELLA en possède une belle sélection.

Beaucoup de monde à la galerie Lara VINCY, rue de Seine, qui vernissait le travail récent (façon de parler) du niçois BEN. J'ai aussitôt repensé à ce qu'avait dit au sujet du pauvre ARMAN son galeriste de l'époque, Pierre NAHON. A quelque chose près : "dommage qu'il ne soit pas mort trente ans plus tôt, cela lui aurait évité de se répéter et il serait resté dans l'histoire comme un grand artiste". Triste vérité !

A suivre...