samedi 30 mars 2013

Joyeuses Pâques !

Pol CHAMBOST (1906-1983)
"Oeuf" (1976)
H. 18 cm, Ø 12 cm

Avec ce très bel oeuf "nature" de Pol CHAMBOST, céramique de circonstance ;-).

Il est signé "Pol Chambost" et daté "22.10.76" sous la base.

Inv. PM PC 13

jeudi 28 mars 2013

"Chouette" de Michel et Nicole ANASSE (XII)

Michel (né en 1935) et Nicole (1937-2012) ANASSE
"Chouette" photophore (circa 1960)
H. 11 cm, Ø 10,5 cm

Le petit Azraël n'apparaît démoniaque que si on le toise de haut :


Il est en fait plutôt sympathique et de nature assez craintive, à tel point qu'il a tendance à toujours être dans les pattes de sa petite soeur Lucette...

Son émaillage est vraiment superbe, généreux, d'un très beau brun nuancé, "patiné", lui conférant l'aspect du métal oxydé, véritable "signature" du couple ANASSE :


Unique, comme toutes les chouettes du couple, il est signé "Anasse" sous la base, à la pointe et à priori de la main de Michel ANASSE.

Provenance : galerie Marie-Pascale SUHARD.

Bibliographie : "Michel ANASSE Sculptures & Céramiques Pièces uniques 1960-1970", éditions galerie Thomas FRITSCH (2011), exemplaires appartenant à la même série reproduits p. 75.

Inv. PM MNA 14

mardi 26 mars 2013

Rétrospective MASSON

Vue générale de la manifestation, particulièrement riche

L'exposition qui se tient actuellement à Saint-Malo est un vrai régal : près de 200 oeuvres du couple MASSON (céramiques, estampes, huiles, collages, tapisseries, etc.) vous y attendent, réparties dans la superbe chapelle Saint-Sauveur.

Attention, elle fermera ses portes dimanche !

Petit résumé photographique, forcément subjectif mais qui vous donnera, je l'espère, envie de faire le déplacement. Une bonne idée de balade pour le week-end Pascal...

Denise MASSON

- "Salomé", huile et collage sur toile, 1984 (162 x 130 cm) :


André Aleth MASSON

- Plat carré en terre chamottée, 1955 :


Superbe. C'est l'une des plus belles pièces de l'expo !

- Plat allongé en terre chamottée, 1955 :


- Deux magnifiques luminaires des années 50/60, spectaculaires car mesurant près de 80 cm de haut ! :


- Le superbe vase "Seins", un très beau modèle des années 70 :


- Plat oiseau-Phénix, céramique peinte des années 90 :


- Céramiques peintes des années 80/90 :


- "Les chats", céramique émaillée, pleine d'humour et de poésie :


- "Modulation", impressionnante composition architecturale en céramique émaillée au platine, 1972 (185 x 215 cm) :


- Panneau architectural en céramique émaillée pour l'immeuble "Le Félicien" à Dingé (Île-et-Vilaine), 1972 (270 x 300 cm) :


- André MASSON n'était pas que céramiste. C'est aussi un excellent peintre. L'exposition comprend de nombreuses oeuvres graphiques (dessins, estampes, toiles, collages, etc.), comme ce superbe bois peint :


- Et pour terminer, quelques pages de revues spécialisées des années 50 où vous pourrez admirer quelques céramiques "à tomber" et aujourd'hui quasiment introuvables (cliquez sur les images afin de pouvoir lire les textes) :





Ah si on pouvait remonter le temps...

Si vous ne pouvez malheureusement pas aller à Saint-Malo, un bon "plan B" : la lecture d'André Aleth MASSON, céramiste, peintre, sculpteur par Thomas LEPORRIER, monographie de référence sur le sujet !

samedi 23 mars 2013

Bons baisers de Saint-Malo

Sur les remparts de la cité de Surcouf, près du château

Je commençais à m'encroûter un peu sur mon étagère poussiéreuse, l'esprit vaguant encore en Polynésie. Alors quand Pascal m'a dit hier matin "Lucette, prépare ton film à bulles, ce soir on file en Bretagne", je ne me suis pas faite prier, d'autant plus qu'il m'a annoncé la présence d'un invité surprise qui me ferait grandement plaisir ! Opération réussie puisque j'ai l'honneur de vous présenter Azraël, mon nouveau frangin, récupéré auprès de X (1) en gare de Monaco, juste avant de partir. Un peu space l'animal, n'est-ce pas ? On dirait qu'il vient de Roswell :-). Il est heureusement beaucoup plus festif qu'il n'en a l'air de prime abord et on s'est bien amusé sur les remparts, tout à l'heure, sous le soleil breton (si, si, c'est possible), pendant que Pascal s'extasiait devant les très belles céramiques d'André Aleth MASSON à la chapelle Saint-Sauveur.

A suivre... 

Dimanche 24 mars, TGV Saint-Malo - Paris, 13 h 50 (vive les nouvelles technologies ;-)

Chouette, on quitte Nice !

L'escapade a vraiment débuté en gare de Nice vendredi soir, lorsque nous avons pris le fameux Train Bleu, qui nous a permis d'arriver de bonne heure (7 h) à Paris. Pascal a mal dormi, comme d'habitude. L'animal nocturne que je suis a eu tout le loisir de le voir se tourner et se retourner sur son lit de fortune ;-). On a bien rigolé avec Azraël !

Un TGV plus tard, à Montparnasse, et nous voici arrivés, à l'heure de l'apéro, dans la cité malouine. C'était pour moi, pure provençale, un premier contact avec la Bretagne et je dois avouer que j'ai bien aimé le coin, d'autant plus que la météo était avec nous (on se serait cru sur la Côte d'Azur ;-) et la marée basse, ce qui nous a permis de nous balader sur la plage, au pied des remparts. Je me souviendrai longtemps des cris de mes copines les mouettes (en fait plutôt des goélands) à notre arrivée devant les remparts de la vieille ville, de l'odeur iodée et des belles maisons bretonnes aux cheminées caractéristiques observées durant le voyage en TGV. Que le Midi était loin...

Dimanche 24 mars, Paris, en transit gare de Lyon, 16 h 30

J'ai beau être bien emmitouflée dans mon film à bulles, je sens le froid mordant (finie la douceur bretonne, hélas). Le bruit et l'agitation régnant dans la gare me stressent. Cette situation particulièrement inconfortable me rappelle mon difficile retour de Polynésie, un peu comme si j'avais été éjectée du paradis... Bref, vivement que je retrouve mon Sud bien tranquille et le calme de mon étagère, d'autant plus que j'ai hâte de présenter le petit alien :-) à toute la maisonnée.

Dimanche 24 mars, TGV Paris-Nice, 20 h 15, du côté de Marseille

Quelques photos de mon escapade malouine pour terminer.

- Arrivée devant les remparts de la vieille ville :


- De beaux bateaux et un ciel de... Côte d'Azur ;-) :


- Les remparts. Ici la porte Saint-Vincent, l'une des huit permettant d'accéder au centre historique de la ville :


- Quelques copines, pour les très nombreux touristes visitant la ville :


- Les fameux bols bretons. Pascal s'est souvenu du sien ; un cadeau de sa grand-mère et qui a très longtemps servi :


- Balade oxygénante sur les fameux remparts :


- Le "Grand Bé", accessible à pieds à marée basse. Au premier plan, de grand pieux en chêne destinés à protéger la ville des grandes marées. Il y en aurait près de 3.000 et les premiers ont été "plantés" en 1698 :


- La belle plage de Bon-Secours, juste au pied des remparts :


- Rien de tel qu'une petite application d'algues fraîches pour avoir de belles serres :


- La ville a subi de gros dégâts durant la seconde guerre mondiale et a été fort bien restaurée par la suite. On s'y tromperait :


Y déambuler est très agréable, d'autant plus que les librairies, ateliers d'artistes, galeries et magasins d'articles décoratifs sont particulièrement nombreux et intéressants.

- Une belle entrée, 100 % originale quant à elle :


- Tout comme cette belle voute en pan de bois au dessus de la très charmante petite rue des Vieux-Remparts :


- Et la belle cour la Haussaye, juste à côté de rue Corne de Cerf (joli nom), où se situe l'atelier-galerie d'André et Denise MASSON :



- Et pour terminer, deux céramiques faisant les folles à l'hôtel, après la balade, et qui espèrent que leur "papa" les emmènera s'il finit (avec un "t" ;-) un jour par prendre la mer, direction le Pacifique sud :


Le voyage tire à sa fin. Pas trop tôt ! J'ai vraiment hâte de sortir de mon emballage bien étouffant, tout comme Azraël d'ailleurs, et d'aller raconter notre périple aux copines restées à la maison.

Pascal vous montrera des MASSON "à tomber" demain soir. Il est vraiment trop fiu pour l'instant. Pfff...

En attendant, bonne nuit !

PS à l'attention d'éventuels nouveaux lecteurs : Lucette est une petite chouette blanche créée par Michel et Nicole ANASSE. C'est ma céramique fétiche, à tel point qu'elle me suit très souvent dans mes voyages et prend la parole de temps à autre car c'est une véritable pipelette !

(1) Désolé, mais les dealers de Chouettes anassiennes sont strictement confidentiels car l'animal est bien trop rare et ma dose régulière absolument indispensable ;-).

jeudi 21 mars 2013

Vive le printemps !


Billet de circonstance avec cette très impressionnante "bourrache" (1) de 60 cm de haut signée Suzanne RAMIÉ (atelier MADOURA), que je viens tout juste de ramener de Nice, après m'être enfin acquitté de la dernière mensualité nécessaire à son acquisition :-).

La miss pesant une bonne douzaine de kilos et ayant dû la porter sur la tête pendant près d'une demi heure, de la gare de Monaco à la maison, après une bonne journée de travail, je devrais en principe passer une très bonne nuit...

Ce modèle date de 1945 et a été repris quelques années plus tard par PICASSO. Son bel émaillage vert est à base d'alquifoux (sulfure de plomb), interdit dans les années 50 en raison de sa toxicité. Je le connaissais via le catalogue de l'exposition que le musée de Vallauris a consacré au célèbre atelier en 1998 :


La version picassienne, unique !
(© Succession PICASSO)

Personnellement, je préfère l'émaillage de mon exemplaire ; ses épaisses coulures me rappellent les dernières et grandes toiles d'Hans HARTUNG, peintes à l'aide d'une sulfateuse à vigne, comme T 1989-K 40 010-0 (162 x 130 cm) :


Une oeuvre qui irait très bien en arrière-plan ;-).

(1) Cruche provençale.

mercredi 20 mars 2013

Earth & water, a conversation


C'est le titre de la prochaine exposition conjointe des galeries ANOA - Pamela DA SILVA RAMOS-MONBRISON et Patrick MIGNOT design & craft.

Avec cette manifestation, les deux galeristes souhaitent installer un parallèle entre la photographie contemporaine et la céramique, notamment des années 50.

Le volet céramique, assuré par Patrick MIGNOT (1), sera l'occasion d'admirer des pièces choisies et majeures de Claire DEBRIL, Élisabeth JOULIA, Jean et Jacqueline LERAT, Jacques BLIN, Roger CAPRON, Suzanne RAMIÉ, Gustave TIFFOCHE et enfin Kristin MC KIRDY.

Du 27 mars au 30 avril 2013, 6 rue Bonaparte (Paris VIe), de 11 h à 19 h.

(1) cofondateur avec Pierre STAUDENMEYER de la galerie Mouvements Modernes, en 2002, qu'il dirigera jusqu’en mai 2008. Passionné par les arts du feu, il a collaboré à la rédaction des deux bibles que sont "La céramique française des années 50" et "Roger CAPRON céramiste".

mardi 19 mars 2013

Vrai RAYMOR = faux CAPRON !


Mon ami Raimondo m'a transmis la photo d'un beau plat produit par un céramiste italien qui s'est grandement inspiré du travail de Roger CAPRON.

Il est signé "R 252 RAYMOR ITALY" sous la base :


Ce mystérieux RAYMOR - actif dans les années 50 ? - n'ayant pas toujours signé son travail, attention aux attributions CAPRON erronées et aux truquages (apposition de fausses signatures CAPRON).

Pour voir un vrai CAPRON de cette série, cliquez ici.

Important : lisez les commentaires de ce billet ! 

RAYMOR est en fait une marque italienne de céramique diffusée dans les années 50, notamment aux USA. Une marque qui a allègrement "pompé" le répertoire de Roger CAPRON à cette époque. Ce dernier n'est jamais allé en Italie y travailler et n'a bien sûr jamais utilisé le pseudonyme "RAYMOR".

Merci à Stéphane et Didier & Stéphanie pour cette mise au point qui s'imposait !

lundi 18 mars 2013

"Nous avons toute la vie pour nous amuser...

Déballage du dimanche soir : 100 % RUELLAND !

... et toute la mort pour nous reposer" (Georges MOUSTAKI, "La philosophie").

C'est invariablement ce que je réponds à mes proches lorsqu'ils s'inquiètent du rythme quelque peu effréné de mes acquisitions et des nombreux kilomètres parcourus durant mes week-end !

En effet, j'adore... m'amuser. Et pour moi, il n'y a pas meilleur amusement que de chiner et vivre avec de beaux objets, qui ont une histoire, lire, apprendre, voyager, rencontrer et échanger, tant et autant que je le pourrai. Le métro boulot dodo "alzheimeriant", tant prisé à notre époque : très peu pour moi. Autant aller se reposer tout de suite...

Ce week-end, je me suis vraiment beaucoup amusé (record battu ;-) puisque :



- Je suis retourné samedi matin au bureau pour attendre le facteur et réceptionner une superbe boîte "Coq" de Michel ANASSE. Un très bel objet, massif, lourd (c'est de la terre chamottée) et superbement cuit au feu de bois (merci Guillaume ;-).



- J'ai ensuite fait un saut à mon bureau de poste pour récupérer un superbe petit tableau abstrait de 1955 peint par Tanja SINELNIKOW (1917-1976), artiste suédoise d'origine russe quasi inconnue mais talentueuse (élève d'André LHOTE). Il m'a coûté le dixième d'une toile contemporaine peinte à la chaine. Qui a dit que la peinture était un loisir hors de prix ? Certes, il faut pour cela sortir des sentiers battus et remonter le temps mais c'est passionnant...



- Le temps justement d'avaler un bon plat de pâtes et me voici à Nice en tout début d'après-midi pour récupérer un non moins beau vase "oursin" d'Albert THIRY (merci Nicole :-) confié à un ami qui en a profité quelques semaines (eh oui, faute de place je laisse des céramiques en dépôt à des proches) et qui me l'a rendu difficilement (ça sent le futur collectionneur, ça ;-).



- Vallauris fut au menu de l'après-midi.

J'avais rendez-vous avec mon ami Jérôme, collectionneur, à qui j'ai acheté un élégant petit vase de Georges CUEILLE (ci-dessus), que j'ai eu le plaisir de rencontrer chez lui, dans le lot. Un achat qui m'a fait très plaisir, l'homme étant adorable.

Nous sommes allés revoir l'exposition AIELLO au musée de la céramique. Si vous en avez l'occasion, faites-en de même car l'homme est peut-être le meilleur technicien actuel, à tel point que les designers se l'arrachent !



Impossible de visiter ce musée sans faire un tour au premier, rêver devant les PICASSO édités par MADOURA. Personnellement, j'ai eu un faible pour ces deux "copines" de miss Lucette et serai vraiment bien reparti avec !



La journée s'est poursuivie et terminée chez Marc ALBERGHINA, de retour de Roubaix où s'est achevée sa dernière exposition, au Fil Rouge. Un succès mérité. Le festin est en caisse et arrivera bientôt. Il va falloir que je fasse de la place ! Marc continue de puiser son inspiration dans le Vallauris "kitsch" qu'il détourne très habilement, magnifiant ce qui en temps normal est plutôt effrayant et dérangeant, comme cet étonnant et superbe coeur sanguinolent qu'il m'a très gentiment offert :-).

Dimanche, départ aux aurores pour Marseille afin de recharger les batteries - vendre des timbres de ma collection - et Avignon pour les... décharger !

J'avais en effet rendez-vous avec Annie et Michel, deux amateurs qui m'ont cédé de façon fort sympathique quatre RUELLAND issus de leur collection. Des pièces fort peu communes datant de la fin de la carrière du couple de céramistes (circa 1990) et que j'aime vraiment beaucoup : deux boites "Kobé", une pyramide luminaire et un très joli petit vase "culbuto" (cf photo en tête de ce billet).

Auparavant, je suis allé voir l'exposition des oeuvres de Gaël ANASSE au château de Fargues, en sa compagnie. Très belle rencontre. L'homme est le digne fils de son père, Michel, à qui il ressemble étonnament : même stature, massive, même yeux bleus, même voix, même gentillesse aussi. Son oeuvre sculpté est en effet très original, puissant et magnifique, à l'image de Face à Té, grand mélèze sculpté et brûlé (150 x 110 x 50 cm) :



Une sculpture à la patine vraiment magnifique, à toucher impérativement :



Une vue de plus près, pour le plaisir :



Gaël me donna des nouvelles de son père. Michel va heureusement mieux. Il a repris le chemin de l'atelier et retrouvé l'inspiration, retravaillant la terre et envisageant même de reconstruire son four à bois. Excellente nouvelle !

Le travail de Gaël ANASSE était associé à celui de Michel GAUTHIER, peintre avignonnais très intéressant, s'exprimant dans d'étonnants autoportraits au stylo bille et des oeuvres abstraites particulièrement lyriques :





L'artiste est malheureusement psychotique, ce que me révéla Annie, qui me rejoint avec Michel pour voir l'exposition. Ancienne infirmière, elle s'est occupée de lui, l'a perdu de vue et est tombée des nues en s'apercevant que ce GAUTHIER était son ancien patient et en voyant ses progrès. Espérons que cette exposition lui permette d'aller mieux...

Une info complètement "hors sujet" pour terminer : si l'oeuvre de JOUVE vous intéresse, ne manquez pas la vente aux enchères WRIGHT du 28 mars prochain qui disperse une partie de la superbe collection de Christophe, lecteur assidu de ce blog et qui m'en a informé. Pour y accéder, cliquez ici.

Si vous avez la chance d'avoir un peu d'argent, un bon conseil : offrez-vous vite de beaux objets (tiens, un JOUVE par exemple), avant que nos gouvernants ne s'inspirent de leurs collègues chypriotes et vous taxent (1). Une idée pas si bête, tous comptes faits, qui devrait permettre de solder enfin notre dette, relancer la consommation et - ça me fait trop plaisir ! - faire râger les nombreux Harpagon candidats au titre du "plus riche du cimetière" :-).

(1) A ce propos, mieux vaut avoir un bel objet d'art chez soi que des produits financiers alambiqués et taxables chez son banquier. C'est beaucoup plus sûr et, sur le long terme, bien plus rentable, ne serait-ce que par l'intérêt "plaisir" dégagé...