lundi 7 janvier 2013

J + 2


Quel voyage ! 8 H de vol pour faire Papeete - Los Angeles, une escale technique de 2 H à L.A. (avec les contrôles stressants de nos amis américains), un autre vol transatlantique de 12 H pour rejoindre Roissy CDG et enfin 6 H de TGV pour redescendre sur la Côte d'Azur. 22.000 km et 11 H de décalage horaire. C'est aussi passer de la sérénité au stress, de 29 °C à 6 °C. J'ai beau être en céramique, je suis vraiment K.O. Alors Pascal...

Je me demande si je n'ai pas rêvé. Non, j'ai bien un collier de coquillages autour du cou, une fleur à l'oreille et un petit bouquet de tiare embaume à côté de moi. Je suis vraiment allée en Polynésie ! Un autre monde, véritablement à mille lieues du nôtre. J'en ai les larmes aux yeux rien qu'en l'évoquant. Tahiti, c'est... Comment vous dire ? C'est tout d'abord la chaleur ressentie en sortant de l'avion, en pleine nuit, les délicieuses effluves de fleurs, la musique du comité d'accueil, le couronnement des nouveaux arrivants par leurs proches, dans la bonne humeur, les bouquets de fleurs échangés et la joie de vivre des tahitiens, leur accent chantant. Après une courte nuit, c'est ensuite la découverte au petit jour (il se lève très tôt, vers 5 H 30) d'une nature exhubérante, même en pleine ville, puis très vite le soleil brûlant (qui joue heureusement bien souvent à cache cache avec les nuages), le marché de Papeete, coeur de la cité, et les premiers fruits savourés, le premier déjeuner, obligatoirement un délicieux poisson cru au lait de coco, véritable plat national. C'est enfin le départ "dans les îles" et l'éblouissement. Tahiti, c'est le vert et le bleu. Le vert des cocotiers, des superbes falcatas et des muliples arbres et arbustes, souvent chargés de fleurs odorantes. Le bleu ? Celui des multiples nuances de turquoise du lagon et l'indigo du Pacifique. C'est aussi le bruit des vagues se fracassant sur la barrière de corail, le sable blanc, l'eau de coco désaltérante, les fruits goûteux, la musique locale, douce et un tantinet mélancolique.

Pendant que Pascal se remettait au travail, j'ai courageusement lutté contre le décalage horaire et raconté dans le détail notre périple aux quelques copines du bureau, qui ont littéralement bu mes paroles, entre les "oh" et les "ah". Je remettrai bien sûr mon show à la maison demain soir, pour le gros de la troupe. J'avais un peu peur qu'elles ne soient un peu jalouses. Bien au contraire : elles étaient fières de moi ! Donnez-moi le temps de me remettre un peu de mes émotions et je vous raconterai également nos aventures, en espérant de tout coeur que cela vous donne envie de découvrir ce pays vraiment "pas comme les autres"...

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