lundi 26 novembre 2012

Encore et toujours en vadrouille...

Traditionnel "déballage" du lundi. Ce matin, à 0 H 30

Et encore un bon week-end, une fois de plus placé sous le signe de la céramique, des rencontres, du voyage et... des achats. Bref, tout ce que j'aime !

Il a commencé samedi matin, au bureau (eh oui), où j'avais donné rendez-vous à notre facteur (mon meilleur ami ;-). Un colis devait en effet arriver ce jour là. Impossible de patienter jusqu'à lundi compte-tenu de son contenu ! Notre homme est arrivé pile poil avec le colis tant attendu, renfermant un magnifique vase bouteille de Pol CHAMBOST, modèle n° 2135 (1959 ?), haut de 22,5 cm, étonnant par sa forme (il s'agit d'une pièce tournée), son très bel émaillage largement craquelé (sougligné à l'encre de Chine) et surtout sa couleur, un orange "explosif", quasiment fluorescent. Je n'avais encore jamais rencontré un orange d'une telle beauté, à tel point que ce petit objet m'a accompagné tout au long du week-end (en photo ci-dessus, pas terrible hélas). Je l'ai même ramené au bureau ce matin pour continuer d'en profiter. Il l'illumine, surtout en cette journée absolument indigne de la Côte d'Azur (photo ci-dessous, à côté d'un autre CHAMBOST, pas mal non plus) !


Grrr ! Bien difficile à reproduire cet orange...

Un CHAMBOST dans le même esprit que mon 2135
et que j'aimerais bien dénicher pour lui tenir compagnie !

Samedi après-midi, direction Nice. J'avais rendez-vous avec Marie-Laurence et Lionel, sympathique couple de collectionneurs parisiens connu via le blog, en chine sur la Côte (c'est pas bien ça :-). Le déjeuner (Palao Bistrot, 14 rue Defly, excellente adresse) fut l'occasion de parler de nos dernières trouvailles, du marché de la céramique et du plaisir que nous procurent les beaux objets. Un excellent moment.

Jean DERVAL
Maquette de claustra (circa 1962)

Je laissais mes nouveaux amis continuer leur balade direction Vallauris et allais ensuite récupérer quelques mètres plus loin une étonnante "chouette" de GIAROUSSU (Accolay) confiée aux bons soins de Line LISCHA, talentueuse restauratrice. La miss s'est refait une beauté en deux temps trois mouvements...

Ma balade s'est poursuivie galerie Babylone, toujours rue Defly (au 3), où j'avais rendez-vous avec Dany COHEN, son sympathique propriétaire, qui m'avait mis de côté un superbe DERVAL, repéré quinze jours plus tôt. J'ai tout de suite "accroché" avec cette petite merveille et l'apprécie d'autant plus qu'elle a une histoire. Dany l'a en effet chinée il y a quelques années auprès d'un architecte niçois ayant travaillé avec l'artiste. C'est une maquette de claustra. Elle n'était pas signée. Le céramiste Salvatore PARISI passant dans le quartier reconnût immédiatement le travail de son collègue, se fit confier la pièce, la présenta à l'artiste et la ramena dûment signée à Dany, pour son plus grand bonheur, et le mien à présent.

Quand on parle du loup... C'est avec Salvatore que j'ai passé la fin de mon après-midi niçois, notre homme m'ayant rejoint chez Dany. Il venait de terminer de défourner à Vallauris et je ne pouvais sérieusement pas manquer ça !

Salvatore PARISI et sa dernière fournée

Originalité des formes, qualité du tournage, virtuosité de l'émaillage, vivacité des couleurs, la dernière production de l'artiste a vraiment tout pour plaire. Bref, j'ai été emballé ! Un bon conseil : intéressez-vous à son travail, d'autant plus que l'homme est extrêmement sympathique et que ses oeuvres sont encore abordables. De mon côté, je me suis offert les trois vases "totems" bleus qui trônent dans son atelier et qui m'ont aussitôt tapé dans l'oeil lorsque j'ai pénétré dans son antre pour la première fois, il y a quelques mois.

J'ai quitté Salvatore à regret en fin d'après-midi pour Marseille, où j'avais rendez-vous avec un client (il faut bien travailler un peu si on veut se faire plaisir ;-). Ma ville natale est toujours aussi belle et c'est un vrai plaisir d'y retourner régulièrement, ne serait-ce que pour quelques heures...

Comment égayer une chambre d'hôtel ? Avec des céramiques !

Le lendemain, direction Nîmes pour un déjeuner familial et, l'après-midi, dépenser la recette de la veillle ! Je me suis en effet offert cette superbe et étonnante lampe-sculpture d'Yves MOHY en grès pyrité :

Un MOHY du troisième type...

Une pièce que je n'avais pu acquérir lors de la vente TAJAN des 19 et 20 septembre dernier et que je regrettais. Merci au destin et surtout à Julien, collectionneur gardois fort sympathique et chineur particulièrement chanceux ;-).

Quatre céramiques : peut mieux faire !

2 commentaires:

  1. Bonsoir, je suis surpris que les craquelures de votre bouteille puissent être soulignées à l'encre de chine. Ce procédé est il fréquent chez Chambost? Savez-vous à quoi correspondent les petits points noirs qui apparaissent fréquemment sur l'émaillage des vases?Cdlt. Nicolas

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    1. Bonjour Nicolas,
      Le procédé ne me semble pas être fréquent chez l'artiste (vu sur seulement quelques modèles). Il est astucieux. Je ne le connaissais pas. C'est Salvatore qui m'en a parlé lorsque je lui ai montré le vase. Quant aux petits points noirs il s'agit de petites traces parasites de pyrite (sulfure de fer).
      Bonne nuit !

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