mercredi 26 décembre 2012

Bonnes vacances !


Ayant la chance d'accompagner mon papa en vacances, Noël s'achève pour moi en plein milieu du Pacifique Sud, à Bora Bora, sur le petit motu (îlot corallien) d'Albert et Tahia, entre baignade (28 °C), farniente et bonne chère locale.

J'en aurai des choses à raconter aux copines restées à la maison...

A bientôt pour le compte-rendu de mes aventures !

Lucette, première céramique 50 à passer ses vacances à Tahiti :-).

lundi 24 décembre 2012

Joyeux Noël !

François LEMBO (né en 1930)
Crucifix (circa 1960)
H. 20 cm, l. 13,5 cm

... avec un objet de circonstance, ce superbe crucifix en céramique très richement émaillée - eh oui, ce n'est pas de l'or ! - du céramiste François LEMBO.

Faute de lumière lors de la prise de vue, j'ai hélas du fortement photoshoper la photo et la remplacerai ultérieurement car elle n'est hélas pas très fidèle à la réalité :-(.

Voici le seul texte que j'ai trouvé sur ce céramiste et que je vous livre in extenso : 

Né à Vallauris, François LEMBO acquiert les bases du travail de la céramique en 1951 dans les ateliers CALVA et ROSSIGNOL. Après l’apprentissage et le service militaire, il travaille trois ans dans l’atelier de Marc ROUSSEL, son beau père, avant de fonder son propre atelier à Vallauris en 1960.

Le travail de ROUSSEL, orienté vers l’art byzantin, lui inspire d’abord la création de miroirs, décorés plus ou moins dans le style oriental. Cette tendance guida François a rapidement s’orienter vers la réalisation d’icônes russes. A partir de photographies, il les retranscrit sur le matériau céramique puis expérimente l’apport de pierres précieuses sur un support décoré à l’or fin. Ce système ne lui donna pas entière satisfaction aussi développa-t-il une technique de production de perles fines et petites boules en céramique irisée, qui brillent autour des auréoles des saints.

Durant ses 23 années de carrière de céramiste, il créa, toujours dans ce style, quantité de miroirs et icônes principalement exposés dans le magasin "Terre de Provence" de M. DUBOIS, et qui eurent énormément de succès dans les années soixante et soixante dix.

Malgré une forte représentation du sujet de la vierge à l’enfant dans son oeuvre, beaucoup d’autres saints sont aussi représentés, par exemple le Saint-Georges au dragon (le saint des artistes) et le jeune Christ imberbe (Jésus sans barbe).

Puis, il s’oriente dans une voie plus artistique et expose en 1995 aux côtés de Nadine Botto et du jeune décorateur niçois Emmanuel Bailet dans l’usine de poterie "Terres à terre".

En septembre 2010 a eu lieu une exposition regroupant ses créations aux côté de celles de son fils, Renaud Lembo.


Je tâcherai de rencontrer les LEMBO lors d'une prochaine balade à Vallauris et vous en dirai alors plus sur leur travail...

En attendant, bonnes fêtes de fin d'année et bonnes vacances si vous avez l'opportunité d'en prendre !

jeudi 20 décembre 2012

M. et Mme MADOURA


Mon grand MADOURA (60 cm) n'est plus célibataire. Je viens en effet de lui trouver une compagne du même tonneau (57 cm) et mon petit doigt me dit que ces deux là ne vont pas tarder à me faire des petits...

Affaire à suivre ;-).

mercredi 19 décembre 2012

Deux précautions valent mieux qu'une...


Ayant récemment donné la vedette à mon Totem, cela a donné l'idée à l'un de ses deux papas, Daniel (le "DA" des DALO), de nous parler des siens (eh oui, même les gourous s'assurent ;-), qu'il doit aux célèbres frères CLOUTIER, Robert et Jean.

Je lui laisse donc la parole :

Les CLOUTIER appelent cette pièce "orgue". D'abord élément de claustra, il a suffit de rajouter des cornes et des visages pour que ça devienne "la" pièce des CLOUTIER. Elle apparait cirée rouge dans le livre référence de feu Pierre STAUDENMAYER (qui n'avait que très peu d'informations sur ces céramistes faute de publications) et c'est elle qui m'a donné envie de mieux connaître les fameux jumeaux et d'écrire sur eux... il y a près de 10 ans déjà et je commencais tout juste avec la terre.

La pièce de gauche a été décorée par Robert, peut-être l'une de ses dernières... Il était très content du résultat et heureux qu'elle parte chez moi. Elle a une très grande valeur pour moi. Celle de droite est l'oeuvre de Jean, plus récente mais tout autant sublime.


De temps en temps, je les tourne car chacune comporte deux visage, l'un aux éléments appliqués, l'autre gravé dans la terre. Elles me surveillent, pleines de bienveillance, quand je travaille dans mon atelier.


Nul doute qu'avec ces deux superbes et exceptionnelles céramiques, notre ami Daniel est parfaitement protégé !

lundi 17 décembre 2012

Panneau (bis)


Totem, oh mon totem !, protège bien ce tout nouvel arrivant. Il est bien fixé (le dispositif d'accrochage est scellé dans la pièce) mais on ne sait jamais...

Ce panneau mesure 60 cm de long, 45 cm de haut et environ 6 cm d'épaisseur. Il n'est pas en céramique mais en plâtre car il ne s'agit pas d'une oeuvre définitive mais d'une étude préparatoire.

Sauriez-vous identifier son auteur ?

Un indice : il s'agit d'un grand céramiste vallaurien.

Comme c'est bientôt Noël, j'aurai le plaisir d'offrir à la première personne qui donnera la bonne réponse une belle lithographie d'un peintre abstrait. Personnellement, j'ai séché, mais ce n'est pas grave : c'est la qualité et l'originalité de l'objet qui m'ont attiré et non pas son célèbre auteur...

Sa photo ne l'avantage vraiment pas mais il n'est pas loin de minuit et je viens tout juste de le déballer, après un sympathique dîner placé sous le signe des arts avec son ancienne propriétaire (merci Marie-Pascale ;-).

On verra mieux demain...

Mardi 18 décembre, 20 H 45

En fait pas vraiment, pas assez de lumière de bon matin sur le mur en question, zut !

Juste pour le plaisir des yeux :

Lever de soleil sur mon Raty (bien accroché ;-)

Deux ANASSE arrivés hier soir, en même temps que le panneau

Rendez-vous demain soir pour la solution du petit jeu !

Mercredi 19 décembre, 20 H 00

Il s'agit d'une oeuvre de Jean DERVAL.

Je vais essayer d'en savoir plus à son sujet et vous tiendrai au courant.

Merci aux participants. Une dizaine. Quatres bonnes réponses. Le gagnant est Daniel, le "DA" des "DALO". Bravo !

dimanche 16 décembre 2012

Merci, oh Totem !


J'ai eu chaud, très chaud, ces derniers temps avec mon panneau de CAPRON.

Adossé à mon ESU, il est en effet tombé à deux reprises ! La première fois mercredi dernier, sur un gros coussin qui d'habitude n'est jamais là : aucun dégât. La seconde fois tout à l'heure, alors que je préparais son accrochage. Cela aurait pu être dramatique car il n'y avait cette fois-ci pas de coussin. Heureusement, une pile de bouquins traînait dans le coin et a empêché le contact direct entre la céramique et le carrelage du sol. Sous la violence du choc, quatre "morceaux" de lave formant la composition - dont le "visage" central ! - se sont cependant décollés et ont heurté le sol dans un terrible fracas.

Sonné par l'évènement, je m'attendais à découvrir un véritable massacre en relevant le panneau. Il n'en fut heureusement rien : les éléments détachés étaient miraculeusement intacts, rien n'était cassé !!! Incroyable mais vrai ! Oufff...

Un double miracle que j'attribue à mon très cher Totem du collectionneur de céramique des talentueux DALO, Daniel et Loïc. Ce n'est pas la première fois que ce véritable ange gardien sauve l'un de mes "bébés" et je ne saurais trop vous recommander de placer votre collection sous la protection d'un fétiche créé à votre intention par ces deux sympathiques céramistes et accessoirement "gourous" très efficaces ;-).

Accrochage différé donc, le temps de recoller les morceaux et de parfaitement sécuriser la fixation murale, histoire de faire mentir la fameuse expression "jamais deux sans trois"...

vendredi 14 décembre 2012

Forêt de "rouleaux"


Nous ne sommes pas à la galerie Steph SIMON mais chez Christophe, collectionneur parisien fan des RUELLAND et de JOUVE, dont il possède notamment un remarquable ensemble de "rouleaux".

Ce type de céramique "fonctionne" fort bien en groupe. Encore faut-il avoir les moyens de constituer de tels ensembles, la cote des "rouleaux" ayant très fortement progressé ces derniers temps. Il faut ensuite les dénicher, ce qui est loin de n'être qu'une question de budget, surtout pour les couleurs et émaillages les plus rares...

Bravo Christophe !

PS : je me sens un peu ridicule avec mes quatre "rouleaux". Petit porteur ;-).

mercredi 12 décembre 2012

Grande coupe de Robert DEBLANDER

Robert DEBLANDER (1924-2010)
Grande coupe oblongue (1956)
L. 30,5 cm, l. 23,5 cm, h. 8 cm

Au début des années 50, Robert DEBLANDER est l'un des premiers artistes à utiliser la céramique comme support de la peinture.

C'est alors un véritable peintre dont les "toiles" sont des formes en faïence fine et légère, tournées puis modifiées, adaptées à l'oeuvre et étonnamment modernes. 

Sa peinture est essentiellement abstraite, dans la mouvance de l'abstraction lyrique, en vogue à cette époque, menée par HARTUNG, SOULAGES, SCHNEIDER, etc.

  
Cette pièce digne d'un maître de la seconde École de Paris est assurément l'un des chefs-d'oeuvre de l'artiste et l'une des pièces majeures de ma collection :-). La vivacité de ses couleurs est étonnante, à tel point qu'elle semble avoir été peinte hier...

Elle est signée de la marque "à l'étoile" du céramiste, sous la base, au pinceau.

Provenance : galerie Mouvements Modernes.

Expositions : "Robert DEBLANDER, faïences décorées contemporaines 1950-1957", musée d'Art et d'Histoire régional de Villiers-Saint-Benoit, 2 mai - 30 septembre 1994 ; "Une présentation de pièces d'exception", galerie Mouvements Modernes, Paris, 6 décembre 2008 - 10 janvier 2009.

Bibliographie : "Robert DEBLANDER, faïences décorées contemporaines 1950-1957", catalogue de l'exposition au musée d'Art et d'Histoire régional de Villiers-Saint-Benoit (2 mai - 30 septembre 1994), reproduite p. 12 ; "La céramique des années 50", par Pierre STAUDENMAYER, reproduite p. 160.

Inv. PM RD 3 

mardi 11 décembre 2012

Beau résultat pour DERVAL


Ce superbe Archange Saint-Michel terrassant le dragon a en effet été atteint 7.750 € (avec les frais) lors de la dernière vente aux enchères de maîtres ISSALY & PICHON à Cannes, le 1er décembre (lot n° 13, estimé 2 à 3.000 € seulement).

Son ancien propriétaire l'avait commandé directement au céramiste pour décorer sa maison de Saint-Paul-de-Vence.

Je ne suis pas un grand fan des pièces "religieuses" de l'artiste mais j'aurais bien fait une exception pour celle-ci, ne serait-ce que pour sa taille : 64 cm de haut !

7.750 €, c'est une coquette somme, mais si on la compare au budget nécessaire à un amateur de peinture pour s'offrir une oeuvre de qualité similaire, on se dit que les collectionneurs de céramique ont (encore) bien de la chance...

lundi 10 décembre 2012

Escapade parisienne (V)

Dernier "déballage du lundi" de 2012, ce matin, à 0 H 30

Bien froid et un brin nostalgique ce dernier week-end parisien de l'année, placé sous le signe de la "récupération d'achats passés".

Il a débuté samedi matin autour de l'hôtel Drouot où je devais récupérer un étonnant "alien" de Michel ANASSE (sur la table, en haut, à gauche) acquis aux enchères quelques jours plus tôt (merci Cédric pour le retrait et le stockage ;-), une superbe "mouette" en grès émaillé de René-Pierre JACOT-DESCOMBES (qui tient compagnie à mon "Toucan" du même artiste, acquis le mois dernier, toujours à Paris) et enfin une belle tapisserie d'André BORDERIE, qui voyagera via un transporteur. J'ai l'habitude de revenir bien chargé, mais là c'était vraiment impossible...

Après un rapide déjeuner avec mon ami Christian, marchand de timbres dans le quartier et accessoirement banquier personnel (je lui vends des timbres quand j'ai une céramique à financer ;-), je me suis rendu sur l'île Saint-Louis pour y récupérer une splendide coupe de Robert DEBLANDER, acquise auprès de la galerie Mouvements Modernes. Ayant un gros faible pour les faïences au décor abstrait de cet artiste, de véritables tableaux, je ne pouvais que craquer pour cette céramique, l'une de ses pièces-maîtresses.


Mouvement Modernes expose en ce moment le céramiste anglais Matthew CHAMBERS à la galerie DUTKO - Île Saint-Louis. J'ai bien aimé son travail, vraiment original et d'une étonnante virtuosité technique, à l'image de "Clique 2", superbe forme sphérique en grès émaillé poli (ci-dessus). A voir absolument...

Le froid et la nostalgie, c'est ce que je retiendrai de ma balade sur l'île Saint-Louis, que je découvrais. L'endroit est plein de charme mais envahi de touristes à l'oeil bovin. En passant devant le 24 quai de Béthune, j'ai eu une pensée pour le couple POMPIDOU qui y vécut. Je n'ai hélas pas croisé Georges MOUSTAKI. Le froid était en effet bien trop vif pour que cet homme du Sud s'aventure dans les ruelles de sa chère île. J'ai déambulé en pensant à la vie plus que passionnante qui fût la leur. Je devais bien être le seul, hélas...

J'ai ensuite rejoint en fin d'après-midi un quartier que je commence à bien connaître : Saint-Germain des Prés. C'est toujours un réel plaisir de s'y balader et de rêver devant les vitrines de ses nombreuses galeries. J'avais rendez-vous avec Thomas FRITSCH afin de finaliser l'achat d'un superbe et très rare vase n° 2127 de Pol CHAMBOST et de deux bouteilles de Michel et Nicole ANASSE devant venir tenir compagnie à l'une de mes "chouettes" du couple dont l'émaillage - bleu laiteux et brun - est strictement identique.

Objectif réussi, les trois pièces "fonctionnant" vraiment très bien ensemble :


Comme d'habitude, la rencontre avec Thomas et Vincent, son fidèle collaborateur, fut très agréable et propice à de très intéressants échanges sur la céramique 50 et... nos prochaines vacances respectives :-).

Je les quittais à regret pour un dîner de philatélistes, vite expédié pour cause de rhume récalcitrant, traité devant la télé de ma chambre d'hôtel, croisant les doigts pour la charmante miss Tahiti, hélas injustement éliminée...

Mon dimanche fut bien plus calme : puces de Saint-Ouen le matin (chou blanc), suivi d'une visite de l'expo DALI à Beaubourg - remarquable ! - et d'une vente de quelques timbres-poste, histoire de recharger les batteries ;-).

jeudi 6 décembre 2012

A la recherche des CAPRON monégasques...


Très sympa cette soirée, malgré un rhube carabiné épuisant !

D'une part parce que la famille s'est agrandie avec l'arrivée tout à l'heure de ce superbe et très impressionnant - 90 x 130 cm ! - panneau mural de Roger CAPRON.

C'est la première fois que je rencontre une aussi somptueuse palette de bleus et de violets sur une céramique (ma photo ne lui rend vraiment pas justice).


Où vais-je le caser ? Je crois que j'ai vraiment sous estimé la taille de la bête...

D'autre part et surtout parce qu'elle s'est poursuivie dans le quartier du Larvotto, à Monaco, non pas pour fêter cette arrivée dans un bon restaurant (ce que nous ferons par la suite) mais parce que le (costaud) livreur de mon panneau, Stéphane ÉCOURTEMER, avait ouï-dire qu'il y avait des panneaux de CAPRON dans le coin.

Le Larvotto est le quartier des plages à Monaco. J'y courais du temps où je faisais un peu de sport. Un temps où la céramique ne m'intéressait pas. Je ne les avais donc pas remarqué ! Nous en avons très vite repéré sept, si ma mémoire est bonne, tous sur le thème marin (poissons, crustacés et algues).

Voici ceux consacrés aux poissons :



Stéphane, capronmaniaque en transe :


Non monsieur, on ne peut pas les récupérer :-(.

Ils sont hélas bien abîmés. Combien de temps survivront-ils encore ?

D'après Stéphane, il y aurait d'autres panneaux de CAPRON à Monaco, notamment au niveau de l'incinérateur d'ordures ménagères. Je vais enquêter. A suivre...

mercredi 5 décembre 2012

Olé RUELLAND !


Javier, collectionneur espagnol, a un petit faible pour l'oeuvre des RUELLAND et nous fait profiter ce soir de ses plus beaux spécimens.


NB : le petit vase "boule" jaune est à priori rarissime car c'est la première fois que je rencontre un RUELLAND de cette couleur. Magnifique ! La petite bouteille rouge est également une très belle pièce, fort rare, tout comme les deux grandes bouteille pansues, d'un très beau bleu canard.

Notre collègue s'intéresse également au design, ses céramiques étant posées sur une petite table basse de Mathieu MATÉGOT et éclairées par une spectaculaire lampe de la Maison CHARLES, un luminaire que je ne connaissais pas jusqu'à ce que découvre le billet que Cédric lui consacre avant-hier sur son blog, L'amateur Eclairé.

lundi 3 décembre 2012

Rétrospective DIATO


L'été prochain, la principauté de Monaco honorera l'un de ses plus grands artistes, le céramiste et peintre Albert DIATO (1927-1985), qui fera l'objet d'une importante exposition restrospective.

Nous aurons bien sûr l'occasion d'en reparler. Pour l'instant, les organisateurs de la manifestation sont en train de boucler l'ouvrage de référence qui sera publié à l'occasion et recherchent les propriétaires des céramiques illustrant ce billet afin d'en obtenir de bonnes photographies et le droit de les reproduire.







Si vous êtes concerné (je vous le souhaite ;-), contactez vite Sandro AGÉNOR, fils de l'artiste.

Faites-en de même si vous possédez une oeuvre inédite (céramique, peinture...) ou avez des informations intéressantes sur l'artiste, sa vie ou son oeuvre et susceptibles d'êtres publiées ou exposées.

dimanche 2 décembre 2012

Vivement lundi !

Au bureau - 48e semaine

Workaholic ? Pas vraiment. J'ai tout simplement hâte de "mettre à jour" la décoration de mon bureau, histoire de passer une bonne semaine ;-). La céramique 50, rien de tel pour évacuer les petites contrariétés du quotidien. Pour rester poli...

Point d'escapade ce week-end, travail dominical oblige. J'ai ainsi pu me reposer un peu, après un samedi niçois bien chargé, passé à écumer les galeries (j'ai craqué pour deux impressionnants MADOURA :-). A la nuit tombée, retour à la maison en compagnie de trois nouveaux (gros) "bébés", leur papa, le talentueux Salvatore PARISI, et son amie, la charmante Marie-Jeanne :


Après une excellente soirée-pizza sur le thème de la céramique, bien sûr, la séparation parents-enfants n'a pas été trop difficile. Tout va bien, ils ne pleurent pas. Il faut dire qu'ils se sont très vite fait beaucoup de nouveaux amis...

Salvatore PARISI (né en 1953)
Groupe de trois vases "Totem" (2009)
H. 51, 54 et 57 cm

Vases en cours d'élaboration

Vase prêt à cuire

Présence indiscutable, formes - tournées - originales, travail de surface particulièrement élégant et enfin couleur et émaillage digne des plus grands céramistes des années 50, cette fratrie avait vraiment tout pour me séduire.

Objectif atteint, et cela dès que j'ai pénétré dans le petit atelier de Salvatore !

vendredi 30 novembre 2012

Mystérieux "YD"


Ayant récemment chiné cette très belle cruche anthropomorphe - femme enceinte ? - signée "YD", j'aimerais bien identifier son auteur.

Voici une photo de son monogramme, incisé sous la base de l'objet :


Notre mystérieux céramiste exerçait dans les années 50/60, comme semblent le prouver ces deux photos de son travail, découvertes en même temps que ma cruche :



Nous avons manifestement affaire à un céramiste talentueux...

Merci d'avance à qui démasquera "YD" et bon week-end !

mercredi 28 novembre 2012

Vase "diabolo" n° 1041 de Pol CHAMBOST

Pol CHAMBOST (1906-1983)
Vase "diabolo" n° 1041 (1954)
H. 16 cm, Ø 9,5 cm au col, 7 cm à la base

Restons dans l'orange et chez Pol CHAMBOST avec ce superbe petit vase "diabolo", présenté par son concepteur au IXe Salon des Ateliers d'Art, en septembre 1954.

J'ai rarement rencontré une céramique 50 aussi bien léchée ! L'émaillage de cette pièce est tout bonnement parfait, aussi bien à l'extérieur, avec un orange très brillant, d'une magnifique nuance (hélas bien difficile à reproduire) et de fort belles et larges craquelures, qu'à l'intérieur, d'un remarquable noir lustré.

Il n'y a pas photo, un CHAMBOST sort toujours du lot...

Ce modèle existe également en jaune-paille (uni). On peut également le rencontrer en jaune-anis (intérieur blanc) et en noir lustré (intérieur jaune-anis), comme j'ai pu le constater récemment sur cette très belle photo d'un collectionneur japonais au goût certain. Il existe probablement en d'autres couleurs.

Mon exemplaire est monogrammé "PC" et marqué "1041" sous la base.

Bibliographie : "Pol Chambost Sculpteur-Céramiste 1906-1983", éditions SOMOGY, modèle similaire reproduit p. 81 (planche n° 63).

Inv. PM PC 10

mardi 27 novembre 2012

Céramiques de Jean MARAIS : attention !


La poterie CHAIX à Vallauris réédite depuis quelque temps déjà certains modèles du célèbre artiste, avec la bénédiction du couple PASQUALI : Jo, potier, son formateur lorsqu'il arriva à Vallauris, en 1973, et Nini, son épouse, véritable "manager" du neo céramiste et à l'origine de sa galerie vallaurienne.

J'ai contacté Philippe CHAIX afin d'en savoir plus et notamment être fixé sur la légalité de l'opération. Aucune réponse, hélas. On en saura sans doute plus très bientôt car un site est en construction...

Quoi qu'il en soit, l'intérêt de ces rééditions - qui risquent de faire de très nombreux dupes car non marquées comme telles ! (1) - est quasi nul pour nous, collectionneurs.

(1) Certains sont au parfum et n'hésitent pas à les proposer comme authentiques, générant au passage de belles plus-values...

Vendredi 20 septembre 2013

Philippe CHAIX devant son magasin, "Lou Poëlon"

Ayant rencontré Philippe CHAIX le 12 août dernier dans son magasin de Vallauris, ce dernier m'a très gentiment expliqué qu'il ne faisait en fait que poursuivre l'édition, après le décès de l'artiste et une succession bien difficile, édition toujours gérée par les époux PASQUALI. Dans ces conditions, un "marquage" ne s'impose pas. Comme du vivant de l'artiste, les modèles qu'il propose sont moulés ou tournés (tout dépend du type de pièce) d'après un modèle original et signés à l'aide du cachet de la signature de l'artiste frappé dans la terre crue. Ses céramiques s'adressent avant tout aux admirateurs du comédien plutôt qu'aux collectionneurs, à qui il conseille de s'intéresser prioritairement à ses pièces uniques (1) plutôt que de s'escrimer à dater l'édition des modèles produits en série. Si c'est assez facile pour certains d'entre eux, c'est en effet quasiment impossible pour d'autres...

(1) Bon courage car elles sont jalousement conservées par leurs propriétaires :-(.

lundi 26 novembre 2012

Encore et toujours en vadrouille...

Traditionnel "déballage" du lundi. Ce matin, à 0 H 30

Et encore un bon week-end, une fois de plus placé sous le signe de la céramique, des rencontres, du voyage et... des achats. Bref, tout ce que j'aime !

Il a commencé samedi matin, au bureau (eh oui), où j'avais donné rendez-vous à notre facteur (mon meilleur ami ;-). Un colis devait en effet arriver ce jour là. Impossible de patienter jusqu'à lundi compte-tenu de son contenu ! Notre homme est arrivé pile poil avec le colis tant attendu, renfermant un magnifique vase bouteille de Pol CHAMBOST, modèle n° 2135 (1959 ?), haut de 22,5 cm, étonnant par sa forme (il s'agit d'une pièce tournée), son très bel émaillage largement craquelé (sougligné à l'encre de Chine) et surtout sa couleur, un orange "explosif", quasiment fluorescent. Je n'avais encore jamais rencontré un orange d'une telle beauté, à tel point que ce petit objet m'a accompagné tout au long du week-end (en photo ci-dessus, pas terrible hélas). Je l'ai même ramené au bureau ce matin pour continuer d'en profiter. Il l'illumine, surtout en cette journée absolument indigne de la Côte d'Azur (photo ci-dessous, à côté d'un autre CHAMBOST, pas mal non plus) !


Grrr ! Bien difficile à reproduire cet orange...

Un CHAMBOST dans le même esprit que mon 2135
et que j'aimerais bien dénicher pour lui tenir compagnie !

Samedi après-midi, direction Nice. J'avais rendez-vous avec Marie-Laurence et Lionel, sympathique couple de collectionneurs parisiens connu via le blog, en chine sur la Côte (c'est pas bien ça :-). Le déjeuner (Palao Bistrot, 14 rue Defly, excellente adresse) fut l'occasion de parler de nos dernières trouvailles, du marché de la céramique et du plaisir que nous procurent les beaux objets. Un excellent moment.

Jean DERVAL
Maquette de claustra (circa 1962)

Je laissais mes nouveaux amis continuer leur balade direction Vallauris et allais ensuite récupérer quelques mètres plus loin une étonnante "chouette" de GIAROUSSU (Accolay) confiée aux bons soins de Line LISCHA, talentueuse restauratrice. La miss s'est refait une beauté en deux temps trois mouvements...

Ma balade s'est poursuivie galerie Babylone, toujours rue Defly (au 3), où j'avais rendez-vous avec Dany COHEN, son sympathique propriétaire, qui m'avait mis de côté un superbe DERVAL, repéré quinze jours plus tôt. J'ai tout de suite "accroché" avec cette petite merveille et l'apprécie d'autant plus qu'elle a une histoire. Dany l'a en effet chinée il y a quelques années auprès d'un architecte niçois ayant travaillé avec l'artiste. C'est une maquette de claustra. Elle n'était pas signée. Le céramiste Salvatore PARISI passant dans le quartier reconnût immédiatement le travail de son collègue, se fit confier la pièce, la présenta à l'artiste et la ramena dûment signée à Dany, pour son plus grand bonheur, et le mien à présent.

Quand on parle du loup... C'est avec Salvatore que j'ai passé la fin de mon après-midi niçois, notre homme m'ayant rejoint chez Dany. Il venait de terminer de défourner à Vallauris et je ne pouvais sérieusement pas manquer ça !

Salvatore PARISI et sa dernière fournée

Originalité des formes, qualité du tournage, virtuosité de l'émaillage, vivacité des couleurs, la dernière production de l'artiste a vraiment tout pour plaire. Bref, j'ai été emballé ! Un bon conseil : intéressez-vous à son travail, d'autant plus que l'homme est extrêmement sympathique et que ses oeuvres sont encore abordables. De mon côté, je me suis offert les trois vases "totems" bleus qui trônent dans son atelier et qui m'ont aussitôt tapé dans l'oeil lorsque j'ai pénétré dans son antre pour la première fois, il y a quelques mois.

J'ai quitté Salvatore à regret en fin d'après-midi pour Marseille, où j'avais rendez-vous avec un client (il faut bien travailler un peu si on veut se faire plaisir ;-). Ma ville natale est toujours aussi belle et c'est un vrai plaisir d'y retourner régulièrement, ne serait-ce que pour quelques heures...

Comment égayer une chambre d'hôtel ? Avec des céramiques !

Le lendemain, direction Nîmes pour un déjeuner familial et, l'après-midi, dépenser la recette de la veillle ! Je me suis en effet offert cette superbe et étonnante lampe-sculpture d'Yves MOHY en grès pyrité :

Un MOHY du troisième type...

Une pièce que je n'avais pu acquérir lors de la vente TAJAN des 19 et 20 septembre dernier et que je regrettais. Merci au destin et surtout à Julien, collectionneur gardois fort sympathique et chineur particulièrement chanceux ;-).

Quatre céramiques : peut mieux faire !

vendredi 23 novembre 2012

Les céramiques de Frédéric



Frédéric, étudiant marseillais en architecture, a un faible pour les céramiques noires, jaunes et blanches. Ce garçon a du goût, comme vous pourrez le constater sur cette belle photo : JOUVE, CHAMBOST et MADOURA composent sa "petite famille", qu'il aime beaucoup, d'autant plus qu'il lui a fallu un certain temps pour la constituer ! Une famille recomposée, comme bien des familles de céramiques, trois de ses membres ayant fait partie de la mienne ;-).

Bon week-end !